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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 21:00

 

 

http://julianfrost.co.nz/things/wp-content/uploads/2011/11/poo.gif

 

 

 

 

 

 

L'autre jour,  j'ai reçu ça.

J'ai bien rigolé.

 

 

 

 

 

Mon cher Stoni,

 

 

Pour te faire sourire... Lorsque mon minuscule ouvrage s'est retrouvé exposé "en découverte" à la Fnac, la vendeuse (désabusée) m'a déclaré tout à trac : du moment que je vous expose, même la merde se vend.

 

Ambiance, ambiance...

 

Crois-moi ton

Fidèle lecteur et secrètement amoureux de toi.

 

 

 

 

 

 

Eh oui, à la Fnac quand on est auteur, on a toujours de bonnes suprises.

 

 

 

 

 

 

 

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 14:16

 

sommet1

 

En haut du col, avec mon vélo. Le coeur battant. Le souffle court.

 

Voir la vallée, d'où l'on est parti, en bas. Qui se déroule comme un rouleau de papier.

Quelques rayons de soleil dardent leur ligne jaune, entre les nuages.

 

Nulle littérature n'égalera l'inouï de l'instant.

 

L'envie de continuer, malgré la nuit qui vient, de franchir les montagnes, de se dissoudre de l'autre côté des crêtes.

 

Exister. Disparaître. Enfin.

 

 

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 14:02

 

 

 

 

Quelques semaines auparavant, je vous avais déjà parlé du superbe annuaire 1989 de l'URSS : un document exceptionnel émis chaque année par la patrie des travailleurs, destiné à faire oeuvre de propagande.

 

Au chapitre sur le PCUS, la légende d'une photo m'a vraiment fait délirer. Je partage cela avec toi, adoré lectorat.

 

 

un-depute-vote-contre.jpg

 

 

"lol" ..... "mdr" .....

 

 

 

Pour en savoir plus sur l'humour d'extrême-gauche, il y a aussi cet article ma foi fort croustillant.

 

 

 

Bon, sinon, vu que les Fêtes de Noël Super Chiantes arrivent à grand pas, la fréquentation sur le blog va comme qui dirait chuter lourdement, et moi j'ai plus trop envie de me faire chier à rédiger des vrais articles pendant cette période.

 

Je posterai comme d'hab deux fois par semaine, mais peut-être pas des trucs de ouf (parce que, oui, d'habitude, je poste des trucs de ouf qui me demandent beaucoup de boulot - MAIS SI, DIS-LE !).

 

En plus, en ce moment, je dors mal et je suis crevé. Je fais des cauchemars à propos de Rihanna, des trucs comme ça, c'est tout bonnement affreux.

 

Je compte bien profiter des jours fériés pour pratiquer le vélo. Peut-être que je verrai encore un truc de malade sur la route, et je vous raconterai ça.

 

Possiblement, je ferai un bilan de cette année dans les jours qui viennent. Une année de merde. Je n'ai toujours pas réussi à pécho le sémillant Thomas Hollande.

 

 

 

Voilou les petits enfants. A ceux qui fêtent Noël Super Chiant, ben amusez-vous bien avec Jésus.

Aux autres, faites du vélo.

 

 

 

 

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 15:54

 

 

 

 

 

 

http://www.tracteur-et-tondeuse.com/wp-content/uploads/2010/06/Tracteur-Renault-3042.jpg

 

Si si, y'a un rapport avec ce joli tracteur rouge,

tu verras.

 

 

 

 

 

 

Toi, jeune auteur en quête d'éditeur, tu as donc entamé le long processus de la quête d'un premier contrat d'édition.

 

Tu procèdes à tes envois après avoir bien retravaillé ton manuscrit, et selon les conseils de mises en forme de ton cher ami Stoni.

 

D'ailleurs, tu as bien lu le blog dudit Stoni et as désormais pigé que le talent, ça n'existe pas (mais l'économie de marché, si : un livre est édité parce qu'il sera susceptible de rencontrer un lectorat). Tu as aussi pigé que pour l'éditeur, l'auteur est un caca boudin qui pue.

 

Oui, je sais, ces phrases d'introduction font quelque peu distribution de liens gratuite. Mais au vu des messages que je reçois, nombre d'entre vous n'ont pas lu tous mes articles, ou bien n'ont pas voulu les lire en entier... Un petit rappel n'a jamais fait de mal à personne.

 

 

Sans déconner, lisez au moins ceux qui sont dans la petite liste "aide des auteurs – le meilleur des articles sur l'édition" à droit de l'écran, en haut de la page...

 

 

Bref.

 

Lorsque tu envoies ton manuscrit à des éditeurs, tu as deux espoirs.

 

Primo : que l'on te propose un contrat d'édition.

 

Bon, ça serait rudement bien, mais t'y crois moyen...

 

 

Deuzio : qu'un éditeur – faute de te publier - t'envoie un petit mot d'encouragement.

 

 

Alors ça, le petit mot d'encouragement, ou le petit mot d'appréciation positive, quelle putain de légende parmi les auteurs !

Souventes fois vous m'écrivez "si seulement j'avais un petit mot d'encouragement...", "si seulement un éditeur me disait au moins que ce n'est pas nul...".

 

En effet, cela se produit parfois. J'ai évoqué cette possibilité dans l'article "le critère de sélection des manuscrits....".

 

Parce qu'un éditeur aura bien kiffé ton bouquin – mais il ne le publiera pas pour autant – dans un grand moment d'inspiration, dans un summum d'esprit altruiste, il se saisit d'un bristol et griffonne un petit message gentil tout plein.

 

Voilà mon avis sur ce cas de figure.

 

Contrairement à ce que vous croyez, ce petit mot sera davantage une source de frustration qu'un encouragement.

 

L'humain est ainsi conçu qu'au lieu de se reposer sur ses sources de satisfaction, il convoite quelque chose de plus grand encore.

Bon, c'est pas si mal que ça, ce trait de caractère. Faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, hein. Si l'humain s'endormait sur ses lauriers, le progrès technologique et tout, t'aurais toujours pu te le foutre où je pense !

Genre quand l'humain aurait inventé la charrue, il se serait dit "oh c'est bien comme ça, je vais pas chercher plus loin" - au lieu de se plaindre aussitôt que la charrue c'est lent et relou. Si notre humain s'était contenté de la charrue, il n'aurait jamais inventé le tracteur.

 

Toute cette magnifique parabole agricole pour vous dire : lorsque tu auras reçu "un mot d'encouragement ou de gentille appréciation", tu passeras par deux phases d'appréhension.

 

La première, qui dure environ d'une minute à quarante-huit heures. Tu penseras alors "ah enfin on me dit que mon travail vaut quelque chose, quelle joie, quel accomplissement !".

 

A la fin de cette phase, s'ensuit logiquement la seconde.

Cette seconde phase d'appréhension durera très longtemps. Tu penseras alors "ouais ben ça me fait une belle jambe ce petit mot, je suis dégoûté, pourquoi ce type ne m'a pas proposé un contrat à la place ?".

 

Je vous jure que ça se déroulera de la sorte.

 

C'est la raison pour laquelle je ne suis pas très enthousiaste lorsque mes lecteurs m'écrivent pour me dire "oh si seulement on me disait que ça vaut quelque chose !".

 

Un auteur ne veut pas qu'on lui "dise" que son travail vaut quelque chose.

Un auteur veut qu'on le lui prouve.

 

(...Putain c'est beau ce que j'écris ! )

 

 

 

Si d'aventure tu as un petit retour gentil d'un éditeur, ce n'est tout de même pas non plus totalement négatif, hein. Tu as le droit d'en être fier. Tu pourras toujours y repenser dans des moments de désespoir absolu (et ça, le désespoir absolu, nous en connaissons tous, nous les auteurs, édités ou pas, faites-moi confiance...).

Mais bon. C'est pas la peine d'en faire tout un fromage et si vous n'en avez pas, eh bien, vous ne vous en porterez pas plus mal.

 

 

 

 

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 13:45

 

 

http://f1.img.v4.skyrock.net/6577/20046577/pics/2130505671_1.jpg

 Non, je vous assure,

avoir le feu au cul

ça n'arrangera rien

 

 

 

 

 

 

Comme tu le sais ami lecteur, nombre d’auteurs en quête de première publication échouent d’une manière ou d’une autre sur ce blog. Certains m’envoient un message pour me raconter leur expérience ou pour glaner quelque conseil (au passage : JE NE LIS PAS VOS MANUSCRITS, car, comment dire, j’ai une vie à côté du blog et je n’ai pas que ça à foutre).

 

Un élément revient souvent dans ces messages : la hâte.

 

 

Salut Stoni,


J’ai 22 ans et je veux être édité d’ici un an car après je pars en Erasmus en Chine.

 

....

 

Bonjour,

 

J’ai envoyé mon manuscrit à dix éditeurs, que des refus, que faire je suis désespéré ! Je veux être édité le plus vite possible !

 

 

 

Etc, etc, etc…

 

 

 

Voilà.

 

Je vais vous dire une bonne chose, les gens.

 

Ceux qui partent avec l’urgence au cul partent au mal. L’édition est l’univers de la lenteur. Rien n’est plus lent, plus sinueux, qu’un parcours éditorial.

 

Un auteur ne doit pas être pressé, qu’il soit déjà édité ou encore en quête d’un premier éditeur. Notre travail est tout sauf rapide.

 

Pour t'illustrer cela, voici le parcours temporel d’un auteur type. Tu vas mieux comprendre.

 

 

Ecriture d’un roman : de trois semaines à deux ans.

 

Travail sur le roman : de trois semaines à deux ans.

 

Envoi des manuscrits, recherche d’éditeurs : de six mois à quinze ans.

 

Vous allez penser que je radote, mais je m’en fous. Vu les messages que je reçois, je n’ai pas encore assez radoté. Je rappelle qu’Antoine Volodine a mis quinze ans à trouver un éditeur. Ok ? Le prochain qui m’écrit « bouh bouh ça fait six mois que je prospecte et toujours rien ! », je l’envoie se faire volodiniser dans les putains de règles de l’art. Merde à la fin !

 

 

Lire à ce sujet l'article : comment savoir si mon roman est publiable ?

 

 

 

Moi, j’ai mis environ deux ans à décrocher mon premier contrat. J’ai eu du pot. Vraiment.

 

Reprenons notre parcours temporel.


 

Négociations avec le premier éditeur : une à quatre semaines.

 

Signature du contrat.

 

Préparation éditoriale (réécriture du manuscrit selon les exigences de l’éditeur, rencontres pour discuter du manuscrit, travail sur le texte avec l’éditeur, rencontre avec les représentants, contrôle de la couv, de la 4èmede couv, relecture du BAT) : au moins un an.

 

 

Ça peut être moins de un an, mais c’est rare. En général le délai compris entre la signature du contrat et la sortie du bouquin va plutôt de un à trois ans.

 

 

 

 

Parution du bouquin.

 

Durée de vie du bouquin en librairie : une à trois semaines.

 

 

 

 

Et voilà. Tout ça pour ça.

 

Tout ça pour trois semaines de présence en librairie.

Bien sûr, le roman peut rester davantage s’il se vend bien. Mais pour la plupart des primo-romanciers, trois semaines, ça sera déjà pas mal…

 

Franchement, tu trouves que ça vaut le coup de vouloir être pressé ?

 

Fais le compte.

 

Tu t'engages dans un processus qui va durer au mieux deux / trois ans, au pire vingt ans.

 

Tu veux être édité et tu es du genre « j’ai le feu au cul » ? Soit tu te calmes et tu changes de conception temporelle pour cette nouvelle aventure. Soit tu mets une croix sur ton projet.

 

Le pire, c’est de recevoir des messages d’auteurs qui ont vingt-cinq, vingt-deux, dix-huit ans, seize ans et qui me sortent des trucs du genre « JE DOIS ETRE EDITE A TOUT PRIX ET VITE ». Putain mais t'as vingt-deux ans mon pote ! Hello ? VINGT-DEUX ANS ! T'as toute la vie devant toi, bordel de merde !

 

Si tu persistes à vouloir être édité « dans six mois parce qu’après je pars vivre chez ma fiancée en Suède », tu vas nous développer un ulcère dans les deux mois à venir. Puisque, combien de fois devrai-je vous l’écrire ? TU NE SERAS PAS EDITE AU BOUT DE SIX MOIS DE PROSPECTION (du moins pas chez un bon éditeur, si tu veux être édité au bout de six mois tu peux essayer avec les éditeurs pourris, c’est comme tu veux).

 

Bien sûr, les exceptions, ça arrive.

 

 

C’est comme de gagner au loto, quoi. Ça arrive. A une personne sur trente millions, genre. Mais ouais, en effet, ça arrive.

 

 

 

 

 

 

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 13:40

 

 

 

Lukacs.jpeg

 

 

Je discute avec un gars qui a été doctorant il y a peu. Il déclare qu'il n'a jamais présenté sa thèse. Je lui demande pourquoi.

- Mais parce que mon directeur de thèse n'a pas voulu être président du jury, il m'a dit que mon travail allait trop loin, que je le dépassais intellectuellement.

Je reste pantois.

Puis, je me reprends et tente un aventureux :

- Tu as essayé de chercher un autre directeur de thèse ?

- Tous ont refusé pour la même raison. Mon travail dérangeait trop et aurait pu remettre en question leurs compétences.

 

Que l'histoire soit vraie ou pas, là n'est pas la question.

 

Je ne sais pas comment font les gens qui sont prétentieux. Bien sûr, comme tous les artistes, je suis très intéressé par moi-même, mais bon, j'essaie de ne pas trop le laisser paraître.

 

Dans l'exemple du doctorant, ce qui m'a stupéfait, c'est le naturel avec lequel le mec m'a sorti ça. Pour lui, c'était normal. Il y avait une autre personne avec nous, qui a autant bloqué que moi. Mais notre doctorant n'a pas cillé.

 

Se rendait-il compte de sa prétention ?

 

 

J'ai toujours été fasciné par mes confrères écrivains. Dans leur vie, il n'y a pas beaucoup de place pour quelqu'un d'autre qu'eux-même. Ils sont très intéressés par leur oeuvre, par leurs livres. Les gens qui gravitent autour d'eux ne font que graviter, justement. Ils sont le soleil de leur système. Je ne sais pas. Je trouve ça bizarre.

 

A la fois, ce doit être confortable. Prendre définitivement le parti de l'égoïsme.

 

 

 

 

 

 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 14:02

 

 

http://medias.unifrance.org/medias/57/130/33337/format_page/dialogue-de-sourds.jpg

 

Je crois que j'ai jamais posté une image

aussi moche sur le blog

 

 

 

 

 

 

Nouveau courrier des lecteurs, nouveau Stoni mode Saint-Bernard, nouveau tuyau pour les auteurs en quête d'éditeur.

 

 

 

Cher Stoni,

Ô vénérable blogueur, permets à la crotte en formation que je suis (n'ayant pas encore atteint le stade de caca) de connaître ton point de vue sur ce petit écueil que je rencontre sur mon propre manuscrit, à savoir : le dialogue à personnes multiples.

 

Par exemple :

 

- Oh, jamais vu un salaud pareil, tu sais que t'es un salaud, Salman ? fulmina Robert.
- Oui, un vrai salaud, ça se voit avec ta moustache ! renchérit Roland.
- Pourquoi tu te rases pas la moustache, hein ? Tu serais peut-être un peu moins salaud, et un peu moins tâche au passage, hein, pourquoi tu te rases pas, facho de moustachu !? Ajouta Rosine.
- On sait très bien que c'est un signe de reconnaissance pour vous... reconnaître entre vous ! Qui c'est qui porte encore la moustache aujourd'hui, à part les salauds de moustachus !? s'énerva Rocard.
- Mais... mais... je peux pas me raser la moustache, c'est pas possible ! balbutia Salman.
- Pourquoi ? T'as pas de mousse pour guillotiner cette tâche au-dessus de tes lèvres de salaud ? cracha Romualda en se caressant les nichons. (...)

 

Evidemment, tu vois le problème : non seulement, les "fulmina... renchérit..." sont comme des barbelés dans la fluidité du texte, mais qui plus est, il me semble que ce n'est pas naturel que l'on connaisse le nom du personnage APRES sa réplique. Bref, quelle(s) alternative(s) pour le blabla à personnes multiples ?

Car hormis la présentation théâtrale ou scénaristique des noms de personnages, je n'ai pas encore trouvé de solution élégante pour le roman. Et toi ?

 

Signé : un admirateur secret

 

 

Ho ho ! Question ma foi fort croustillante !

 

J'en parlais d'ailleurs déjà un peu dans l'article « Pimp my prose ».

 

 

Dans un premier temps, je conseille de lire des romans et de bien observer comment procède l'auteur dans un dialogue avec plusieurs personnages.

Un bon écrivain ne copie pas, il pille, pour paraphraser notre cher ami Picasso.

 

 

 

Dans ton exemple cher admirateur secret, j'aurais déjà tendance à dégraisser un peu le dialogue. Cet exemple est, certes, peut-être spécialement créé pour l'occasion, mais bon... Tu as remarqué que les personnages répètent dix fois que "les salauds ont une moustache" ? Eh bien nombre d'auteurs commettent cette bévue pour de vrai ! Une fois, ça suffit : on a compris. Deux fois, à la rigueur, pour créer un effet comique. Guère plus !

 

Dégraissez au maximum vos textes, et surtout vos dialogues. Pas besoin de répéter quinze fois la même chose (sauf si c'est un truc vraiment super important dont le lecteur doit être à tout prix conscient).

 

 

En outre, on essaie de placer les rares "dit-il" que l'on s'autorisera à la fin de la première phrase du dialogue. C'est-à-dire...

 

On ne fait pas ça :

 

- Pourquoi ? T'as pas de mousse pour guillotiner cette tâche au-dessus de tes lèvres de salaud ? cracha Romualda en se caressant les nichons.

 

Mais ça :

 

- Pourquoi ? cracha Romualda en se caressant les nichons. T'as pas de mousse pour guillotiner cette tâche au-dessus de tes lèvres de salaud ?

 

 

 

Ensuite, il faut en effet limiter les « renchérit-il » « observa-t-il »... Les éditeurs détestent cela.

 

Je ne vous dis pas de les éliminer totalement, mais de faire attention à ne pas trop en abuser !

 

Mais pour les contourner, j'ai fort heureusement quelques tuyaux.

 

D'une, compter sur la logique. Un exemple ! Tu as deux personnages : Jean et Edouard.

 

 

 

Jean et Edouard s'installèrent dans le salon.

- Comment ça va ? Fit Edouard, avec l'air de ne pas y toucher.

- Bof...

Jean avait vécu une véritable journée de merde.

 

 

 

Après le « bof », c'est pas la peine de préciser "répondit Jean". Il n'y a que deux personnes présentes dans notre salon. Si Edouard pose la question, Jean répond. Logique.

 

Tu peux aussi compter sur la logique du contexte.

Exemple : trois personnages. Bibou et Nanou, des tortionnaires qui menacent de tuer Didou. Didou est attaché sur une chaise.

 

 

Bibou passa la machette à Nanou, qui eut un sourire matois.

- Hé hé... On va se le faire !

- Non ! Me tuez pas ! Non !

La porte s'ouvrit violemment : le directeur de l'école scruta ce sordide spectacle, les yeux écarquillés.

- Foutre Dieu !

Bibou et Nanou filèrent aussi vite que la lumière. Le directeur se précipita sur Didou, qu'il détacha.

- Mon pauvre enfant !

- Merci monsieur le directeur ! Sans vous, je serais mort à l'heure qu'il est !

 

 

 

T'as vu : pas un seul "dit-il", "répondit-il", "hurla-t-il".

 

La logique du texte t'en abstient.

 

Examinons le dialogue à la loupe.

 

- Héhé... On va se le faire !

 

Puisque Nanou était le dernier personnage cité par le récit, on se doute bien que c'est lui qui parle.

 

- Non ! Me tuez pas !

 

C'est Didou qui est ligoté : c'est lui qui supplie ses tortionnaires. Evident.

 

- Foutre Dieu !

 

Le directeur vient d'entrer. Le dialogue qui suit est forcément prononcé par ce personnage.

 

- Mon pauvre enfant !

 

Idem. Le directeur se précipite sur Didou. On comprend que c'est lui qui prend la parole.

 

- Merci monsieur le directeur !

 

Celui qui remercie est celui qui est sauvé, pas celui qui sauve...

 

 

 

Encore une autre astuce pour éviter les "dit-il". Recourir au récit.

Et ouais. En plus ça te permet d'approfondir la psychologie de tes personnages. Vois plutôt.

 

Un dialogue moche :

 

 

 

- Elle est où, la machette ? Demanda Nanou.

- Je sais po ! Rouspéta Bibou qui s'était vautré devant la télé avec sa copine Lilou.

- Je l'ai emmenée à la piscine et je l'ai oubliée, déclara Lilou. Hé ouais. C'est moi qui l'ai prise. Faut que j'aille la chercher.

- Quelle conne ! S'exclama Nanou en tapant du pied par terre.

 

 

 

Nous pouvons arranger ce dialogue en recourant au récit.

 

 

Nanou chercha sous le canapé, puis sous la table. Il s'immobilisa, bras ballants, joues gonflées.

- Elle est où, la machette ?

Bibou s'était vautré devant la télé avec sa copine Lilou. Les allers-retours de Nanou les déconcentraient.

- Mais je sais pas où elle est ta putain de machette, euh !

Lilou, elle, demeura silencieuse. La jeune femme baissa la tête, puis avoua :

- Je l'ai emmenée à la piscine et je l'ai oubliée.

Elle redressa le menton, soudain très fière de son audace. Elle osait enfin s'exprimer devant Bibou.

- Hé ouais les mecs ! C'est moi qui l'avais prise ! Je peux aller la récupérer, si vous voulez.

- Quelle conne !

Nanou lui envoya la télécommande à la gueule.

 

 

 

C'est-y pas beau, tout ça ? Admirez la fluidité du dialogue ! En outre, on en apprend davantage sur Nanou.

Les micro-expressions, tics, mouvements de tête, jeux de regard, jeux de mains, gestes hésitants, gestes avortés, entre deux dialogues, je suis très friand. Dans un dialogue, un retour régulier au récit permet de bien rythmer le texte.

Les dialogues qui s'enchaînent au kilomètre, j'aime pas trop.

Mieux vaut aérer, emballer tout ça dans une belle prose bien fluide.

 

Cela dit, quand vous aurez un dialogue, vous serez bien obligés de temps en temps mettre des "dit-il". Mais essayez vraiment de limiter la casse...

 

 

 

 

 

 

 

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 13:30

 

 

L'autre jour, pour dépanner, j'ai dû garder ma nièce.

 

Ma nièce, c'est le prototype même de la gosse chiante qui te casse les pieds. Du coup, comme il faisait froid, je me suis dit qu'une petite balade dehors la calmerait. Tu parles. Autant dire que mon cul, c'est du poulet !

 

Pour ceux qui n'ont pas la chance de connaître la Guerre des Etoiles, un stormtrooper est un soldat des troupes de l'Empire. Leur uniforme est caractéristique. Ils n'ont aucune importance dans les films (sinon celle de se faire tuer par les gentils), mais un Starwars sans stormstrooper ça n'est pas un Starwars.

 

Voilà donc une petite bande dessinée confectionnée avec mes mignonnes mimines, tout seul comme un grand, au boulot (d'où le modeste niveau du "graphisme").

 

 

 

stormtrooper1.jpg

 

 

 

 

 

 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 13:50

 



Quand j’étais petit, je n’aimais pas Walt Disney à la télé.



A cette époque, il y avait deux catégories de gamins à mes yeux : ceux qui aimaient Disney Parade, et puis les autres.



Disney Parade passait tous les dimanches après-midi sur TF1. Cette émission présentait des dessins animés courts Disney (Picsou, Dingo, Mickey…).



Je n’ai jamais compris les gamins qui mataient Disney Parade. Je trouvais ce programme  d’un glauque absolu.



Déjà, quand t'allumais la télé un dimanche après-midi, ça voulait dire que dehors il faisait un temps de merde. En plus, tu commençais à déprimer léger car qui dit dimanche après-midi, dit dimanche soir imminent, dit lundi matin menaçant, ce qui pour moi signifiait : horreur extrême. Je haïssais l’école. Personne ne peut concevoir à quel point je m’y suis ennuyé (et cela jusqu’à la terminale).

 

 

 

 

 

Rien que le générique il sentait la naphtaline.

 

 

 

Bref, non seulement tu déprimais, mais en plus tu tombais sur cette émission sordide, tournée dans un vieux studio miteux, animée par un vieux croûton bizarrement versé dans le monde des enfants… Ce vieux, c’était Jean-Pierre Foucault, mais moi je ne savais pas qui c’était, à l’époque, Jean-Pierre Foucault. Je ne voyais qu’un adulte mielleux et gâteux, et je me demandais pourquoi il traînait comme ça dans un univers de mioches : ça sentait le soufre, à mon avis, cette histoire.




http://annethology.free.fr/image/archives/articles/jdm2045artp29.jpg



 

Le bouquet, c’étaient les dessins animés en eux-mêmes. Franchement de quoi te plomber.

Les personnages Disney sont d’un sinistre !



Mickey. Je le trouvais louche. Je pensais qu’il était un peu homo, voire beaucoup, et sa relation avec Minnie (sa femme barbe) puait l’hypocrisie. Pourquoi ne s’assumait-il pas, merde à la fin ? Bordel de merde, Bugs Bunny, lui, s’assumait ! Parce que, à cette époque, je pensais que Bugs Bunny était bi (d’ailleurs j’en suis toujours persuadé). Et puis ce Mickey poltron, toujours en train de se plaindre avec sa petite voix nasillarde… C’était vraiment la bonne poire de service. Ce type me faisait franchement de la peine. Aucune autorité sur les autres, aucun aplomb, aucune épaisseur, aucune dignité.



Minnie. Cette potiche n’avait aucun intérêt, sinon de servir de femme barbe à Mickey : une femme barbe a pour rôle de cacher (barbe) l'homosexualité de son partenaire. En outre, la longueur de sa jupe me travaillait. Plus court, tu meurs. Cette jupe, elle aurait mieux fait de ne pas la porter, ça aurait été plus rapide. Les implications sociales de ce vêtement me poussaient à l’interrogation. En gros, je n’ai jamais su si, dans le monde Disney, tous les autres personnages voyaient sa chatte et son cul, ou bien s’il n’y avait rien à voir, genre elle avait pas de sexe. C’était pas clair.



http://3.bp.blogspot.com/-hgEnQIZFNpY/TzqYfsUJTnI/AAAAAAAADec/jAxAVLafprs/s1600/tij06.jpg



Je crois que cette image répond à la question.

 

 

 

Dingo. Un abruti pathétique, plus ou moins clochardisé, dont tout le monde se moquait. C’était un peu l’ancêtre du clodo marginal à chien, vu qu’il se baladait partout avec Pluto. Sauf que lui, il passait pour le dernier des imbéciles. Quelle cruauté de la part des scénaristes ! Le spectacle de la pauvreté crasse et de l’idiotie désinvolte de ce pauvre mec m’embarrassait sincèrement.



Picsou. Je le détestais. D’une, il se baignait dans de l’argent, ce qui était répugnant. Ma mère passait son temps à me dire « touche pas la monnaie, c’est sale ! » ou bien « lave-toi les mains après avoir touché de l’argent, c’est plein de microbes ! » (ouais, elle était un peu control freak ma daronne). Alors, voir ce vieux mec qui plongeait dedans… Physiquement, je n’aimais pas sa gueule ni son habit. Ça faisait trop collet-monté. Je n’aimais pas davantage ses neveux - des lèche-culs de première. Pour revenir à l’oncle, sa dépendance par rapport à l’argent me semblait elle aussi d’un glauque profond.



Et dans le genre dépendance obscène, saluons Winnie l’Ourson. Quel affreux dessin animé ! Autant j’appréciais les graphismes, qui relevaient le niveau par rapport à Mickey, Dingo et Picsou. Mais bonjour l’ambiance chez Winnie !

On a donc cet ourson amorphe, passif, qui ne pense qu’à une chose : bouffer du miel. Le mec, ça dirige toute sa vie, pire encore, ça vire à l’obsession. Et cette sorte d’extase orgasmique qu’il éprouve lorsque, à la fin de l’épisode, il se vautre dans son pot de miel… Le mec se serait piqué à l’héroïne, ça m’aurait pas choqué plus que ça. D’ailleurs mes parents faisaient souvent des allusions sur la drogue quand je regardais Winnie l’Ourson. Et les amis de mes parents aussi. Je trouvais ça terrible d’être autant dépendant d’un truc. Ça me faisait peur. Je n’aimais pas le fait que Winnie trouve son bonheur dans un acte aussi solitaire, aussi peu social, que la consommation de miel. Il n’avait pas d’amoureuse ni d’amoureux. Il subissait davantage la présence de ses « amis » qu’il ne la savourait. Tout ce qui comptait, c’était le miel. Ce scénario me traumatisait grave.

 

 

http://www.cotygonzales.com/wp-content/uploads/2010/08/denimage.jpg



Bourriquet n'arrangeait rien. Le type même du dépressif ! Deux de tension, toujours à chialer, à maugréer, à rechigner… Qu’est-ce que je pouvais avoir envie de lui foutre un coup de pied au cul, à cette grosse feignasse !

 

 

http://unrealitymag.com/wp-content/uploads/2011/02/pooh3333.gif



Porcinet, je le voyais un peu comme le stéréotype du pauvre gars qui ne part pas avec toutes ses chances dans la vie. Gentil, volontaire, mais un peu con. Un peu beaucoup con, en fait. C’est le type dont tu te doutes très bien qu’il va toucher le fond un jour ou l’autre, que le sort s’acharne contre lui. Non mais rien que sa tronche, déjà. Il faisait pitié, meskin. Je me disais que c’était le genre de personne qui pouvait péter un câble du jour au lendemain. Vous savez, votre voisin de palier, ce mec fluet, palot, trompé par sa femme, renié par ses enfants… vous le verriez bien prendre tout un bureau de poste en otage, non ? Ben Porcinet, c’était pareil.



Je ne parlerai même pas des feuilletons télévisés Disney joués par de mauvais acteurs et doublés à la sauvette : je n’en ai jamais regardé un seul.



Voilà pourquoi je détestais Disney Parade.



Les enfants qui aimaient Disney Parade m’étaient aussi étranges et incompréhensibles que des martiens. Pourquoi ? Comment ? Dire qu’il y en avait qui réclamaient de mater ce machin, voire, suprême abjection, de s’abonner au Mickey Magazine…



Non, vraiment, je ne saisissais pas.

Surtout quand on sait que, à la même période, t'avais les dessins animés japonais du Club Dorothée, les cartoons sur Canal, les Simpsons, Renard, Batman…



Non, vraiment, je ne saisissais pas du tout.



 

 

 

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 14:13

 

 

 

 

En bon communiste nostalgique de l'URSS, je lis tout ce qui se rapporte à ma regrettée patrie.

Entre autres, l'annuaire URSS de 1989 édité par l'Agence de presse Novosti.

 

 

urss_annuaire_89.jpg

 

" Ouvrage de référence vous donnant une idée

de la restructuration de tous

les domaines de la vie de la société soviétique."

 

 

 

Pour votre information, cet annuaire était diffusé en allemand, en anglais, en espagnol, en français et en italien.

 

C'est très bien foutu et très bien rédigé (donc très bien traduit).

 

Grâce à ce précieux document, nous en apprenons davantage sur la culture en URSS, et entre autres sur l'édition !

 

Souvent, des lecteurs m'écrivent pour me hurler tout leur dégoût du système marchand qui dirige l'édition française. D'où l'intérêt de découvrir comment les choses fonctionnaient dans une économie socialiste !

 

Le texte qui suit est "critique", on sent bien l'influence de la glasnost. De quoi nourrir le débat. On peut en effet se demander ce qu'on entend par "mauvais auteurs"... Genre.

 


 

L'INDUSTRIE DU LIVRE

 

A peu près 90 000 titres de livres et brochures, d'un tirage global d'environ 2,5 milliards d'exemplaires, paraissent chaque année dans le pays. Cependant, le problème de la pénurie de livres reste à l'ordre du jour. Les livres manquent, c'est un fait.

Que lit-on ?

 

Le sondage réalisé auprès de plus de 10 000 personnes dans 43 localités du pays nous permet de répondre à cette question.

Les belles-lettres, à savoir des classiques soviétiques et étrangers, viennent à la première place. Près de la moitié de la population s'adonne chaque jour à la lecture. Mais c'est surtout la jeunesse qui se distingue en la matière, avec presque deux heures de lecture par jour. Les romans d'aventure, d'amour et les romans policiers, les nouvelles et la science-fiction sont surtout populaires parmi la jeunesse ouvrière et les travailleurs adultes. Le sondage a aussi constaté l'intérêt accrcu manifesté, surtout par la jeunesse, pour la poésie classique.

 

Tout le monde lit, et presque tout le monde souffre de la pénurie de livres.

 

Il y a une cinquantaine d'années, cette pénurie était fort justement expliquée par le niveau culturel croissant de la population. Aujourd'hui, les éditeurs parlent de la mode de la lecture. Ils se plaignent du manque de papier et de l'imperfection des imprimeries. Et pourtant, les rayons des librairies craquent sous le poids de livres... dont personne ne veut.

 

Car l'auteur perçoit ses honoraires indépendamment du nombre d'exemplaires vendus. Les écrivains de talent estiment que ce système est néfaste, car il engendre des parasites et des bousilleurs. Quant aux écrivains médiocres, ils sont contre toute modification du système.

 

(Note du Stoni : ah bah au moins comme ça c'est clair, "lol")

 

Les lecteurs proposent de sortir les livres à des tirages d'essai, d'environ un millier d'exemplaires. S'ils sont vendus, on pourra alors poursuivre l'édition. Dans le cas contraire, elle sera stoppée. Il existe un autre moyen : l'auteur publie son livre à ses frais.

 

L'Union des écrivains de l'URSS compte actuellement 10 000 membres. Si les auteurs impriment leurs oeuvres à leurs frais et si quelques uns d'entre eux n'arrivent pas à couvrir leurs dépenses, il est fort possible que les effectifs de l'Union des écrivains diminueront.

 

Les éditeurs estiment que la tâche première consiste à assurer à chaque famille soviétique sa propre bibliothèque contenant au moins les classiques de la littérature soviétique et mondiale, divers ouvrages de référence et encyclopédies. Soit dit en passant, on a achevé la publication des oeuvres de Pouchkine en trois volumes (11 000 000 d'exemplaires), suite à un abonnement illimité. L'abonnement aux oeuvres de Maïakovski en deux volumes, organisé d'après le même système, a totalisé un tirage de 6 000 000 d'exemplaires. Les oeuvres de Gorki, Lermontov, Gogol, Tourgueniev et d'autres classiques russes, ainsi que les oeuvres de quelques auteurs étrangers figurent sur les listes des titres pour lesquels est prévu un abonnement illimité.

 

Le Dictionnaire encyclopédique soviétique en un volume, renouvelé, a déjà paru à 3 250 000 exemplaires. On se propose également de publier à grands tirages des livres comme Les contes des peuples de l'URSS, Encyclopédie médicale pour tous, Brève encyclopédie de la ménagère, etc. On a commencé, en 1987, la publication de la Bibliothèque du jeune ménage, ouvrage en 20 volumes.

 

Cependant, ni les forts de bons livres ni l'abonnement sans limite aux classiques ne donneront le résultat désiré si, parallèlement, on ne fait pas obstacle à la mauvaise littérature. Depuis le passage des maisons d'édition au régime de l'autonomie comptable et d'autofinancement (1987), il est risqué sur le plan financier, de publier des livres médiocres. On peut donc espérer que, dorénavant, des millions de lecteurs auront la possibilité tant attendue d'acheter librement les livres qu'ils désirent.

 

 

 

 

 

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