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Blog d'un jeune écrivain... en direct depuis les tréfonds de la praxis. Ma vie matérialiste, ma cigarette électronique, du marxisme-léninisme et tous mes malheurs d'auteur publié.

Intervention de Max Dorra sur mon blog

 

DU PEOPLE SUR MON BLOG !

 

 

Attention, le blog de Stoni c’est le BUZZZ !

 

Dimanche soir dernier, je postai un article dérisoire sur une tribune signée par Max Dorra, publiée dans le Monde.

 

En gros, Max Dorra s’y plaignait beaucoup de la télévision, tel un vrai freudo-marxiste.

 

De mon côté, je fanfaronnai avec des répliques pseudo-marxistes où je tournais le pauvre Maxou en dérision – inaugurant la chose par une interpellation directe à l’auteur : avez-vous le sens de l’humour, monsieur Dorra ?

 

Plouc à ma façon, j’ignorais que Maxou était un intellectuel des familles, et ce depuis longtemps.

 

J’appris dernièrement qu’il fait partie du comité de rédaction de la revue Chimères, un truc d’intellos où tu te prends la tête à fond, lancé par les inénarrables « anti-œdipiens » Guattari et Deleuze (mes grands potes d’un point de vue … épistémologique).

 

Maxou a aussi écrit nombre de livres aux titres improbables, dont voici les échantillons les plus croustillants :

 

Nuit blanche avec reflet fauve.

 (à ne pas confondre avec Les nuits fauves,

pas tout à fait le même genre)

 

La qualité du silence.

 

La machine à déplier le temps.

 

Heidegger, Primo Levi et le séquoia (la double inconscience).

 

Quelle petite phrase bouleversante au cœur d’un être ? Proust, Freud et Spinoza.

 

Je dois ici préciser qu’il ne s’agit pas d’un coup monté : je ne connais point du tout Max Dorra.

 

J’ai déjà, dans les pages de ce blog, avoué côtoyer des « intellectuels marxistes », mais Maxou n’en fait pas partie.

 

 

Eh oui les enfants, vous en avez rêvé, Stoni l’a fait : Max Dorra est venu, ici, poster une réponse !!!!

 


LA REPONSE DE MAX DORRA


Visible dans les commentaires ici.

 

 


Va, il a une

bonne gueule

bien sympathoche !

 


« Merci d’avoir mis en musique et consacré tant de mots, tout ce temps, à mon modeste article.


Même si je ne suis pas d’accord à 100% avec votre dernière phrase, j’y vois, malgré tout, un intérêt auquel je suis sensible.


Je pense même que mon dernier bouquin, cité dans la petite présentation du Monde, « Quelle petite phrase bouleversante au cœur d’un être ? »vous intéresserait. Je n’en n’ai plus, sinon je vous l’aurais envoyé. Le petite phrase en question est, vous l’avez déjà deviné, musicale.


Sympathie et humour ? Ça me va. »



 

REPONSE DE STONI

 

 


Stoni porte toujours

un sac en papier sur la tête

(ça vous épargne sa tronche de connard)

 

 

Mon cher Max Dorra,

 

Je vous ai envoyé un courriel, dont vous avez pu apprécier la saveur, et que je résumerai ici à mes fidèles lecteurs : je vous remerciais bien bas d’avoir vous aussi consacré de la musique et des mots à mon non moins modeste article.

 

D’ailleurs, je vous ai aussi sollicité pour quand même recevoir un bouquin gratuitement, sait-on jamais, votre éditeur ayant d’aventure des exemplaires abîmés que j’accepterais volontiers.

 

Taper des bouquins gratos à un camarade n’ayant jamais fait de mal à un communiste, comme chacun le sait.

 

Vous dites « n’être pas d’accord à 100 % » avec la dernière phrase de mon article.

 

Or, je crois que vous vous êtes trompé.

 

La dernière phrase étant :

 

«  C'est de bonne guerre, tu me diras ! »

 

Ne visiez-vous pas plutôt l’avant-dernière phrase :


« Monsieur Dorra, je suis certain que vous êtes de bonne foi, et très sympathique, mais quand même : vous en écrivez, des conneries. »

 

Je puis, après la lecture de votre réponse, le confirmer aujourd’hui : vous êtes très sympathique.

 

Et oui, j’ai été intéressé par votre tribune, l’ayant trouvée fort humoristique, et étant d’un naturel rigolard.

 

Restons sur ce que nous avons la chance de partager : la poésie et l’humour sont surdéterminants.

 

 

J’espère, dans un futur proche, avoir l’honneur de vous tutoyer, comme deux bons cocos se croisant au détour d’une manifestation du 1er mai, près du stand sandwich-merguez de la CGT.

 

A l’image d’un grand sportif, votre sens du fair-play me chauffe le cœur.

 

Bien fraternellement.

 

 

 

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