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Blog d'un jeune écrivain... en direct depuis les tréfonds de la praxis. Ma vie matérialiste, ma cigarette électronique, du marxisme-léninisme et tous mes malheurs d'auteur publié.

Barack Obama et l'éducation : pas à une connerie près

Comme on l’aura déjà vu dans ma Réponse pas sérieuse à Max Dorra, j’aime bien lire le Monde, c’est toujours assez marrant.
La dernière cuvée de connerie labellisée, nous la devons à Barack Obama, l’illustre président des Etats-Unis, cette « future deuxième puissance mondiale ».
L’ami Barack a déclamé que les « les jeunes Noirs ne doivent pas rêver "seulement de basketteurs ou de rappeurs" ».
Bon, vous vous dites, pourquoi pas, ce serait en effet sympathique que les enfants des travailleurs – noirs ou blancs ou de n’importe quelle couleur – prennent leurs propres parents pour modèles, et trouvent ça bandant de devenir prolétaires.
Néanmoins, je ne vois pas le mal à ce qu’un chiard ait envie d’être basketteur – n’ayant rien contre le sport – ou rappeur – s’il a envie de faire de la musique, il a bien le droit, le môme !

Mais Barack s’interpose dans la cellule familiale nucléaire, prêchant ses leçons de morale capitalistes. Il faut comprendre le bonhomme, il est invité au centenaire d’une organisation « de défense des droits civiques », la NAACP.

 

Alors, il s’adresse aux Noirs uniquement, les invitant à « à stimuler l'ambition de leurs  enfants ».

 

Attention, Barack le vibromasseur de la conscience de classe vous stimule grave !!!

 

LE PROGRAMME EDUCATIF DE PAPA BARACK :

 

TRAUMATISEZ VOS MÔMES !

 

 

"Comment autant de gens au sein de notre communauté peuvent-ils attendre si peu d'eux-mêmes", s’interroge le gonze.

 

Moi je me pose la même question, quand je vois à quel point les enfants des travailleurs méprisent leurs parents, sauf que je connais la réponse.

Certes, la notion de « communauté » me préoccupe beaucoup moins que Barack, mais qu’est-ce que vous voulez, je suis français, et marxiste.

 

La suite est encore plus folichonne.

 

Barack va nous répéter pour la millième fois que « l’éducation est la clé d’un avenir meilleur ».

Vu la tronche de l’éducation publique aux Etats-Unis, c’est pas gagné mon gars.

Non ! Il n’invoque point l’école, mais la cellule familiale !

 

Si vos gosses sont des gros débiles fans de Michael Jordan, c’est de votre faute, sales pauvres !

Ainsi, papa Barack nous enjoint de  « forcer les enfants à renoncer à leurs consoles de jeux, à se coucher à des heures raisonnables et à rêver d'autre chose que des stars du basket et du rap ».

 

Je me vois trop en face d’un chiard :

« Maintenant mon poussin, tu vas rêver à autre chose que des stars du basket et du rap, sinon, t’es privé de sortie pendant trois semaines ! »


Comment je vais le traumatiser, le gosse !

 

Après, tu lui arraches tous ses posters de Tony Parker ! Bien fait ! Tu lui fous sa DS aux chiottes, et tu le fous au lit à sept heures !

 

 

L’AMBITION DE PAPA BARACK :

 

STIGMATISER LES PRODUCTEURS ET LES FAIRE

SE SENTIR COUPABLES !

 

 

Supposons que nous appliquons ce programme, quels sont les résultats escomptés, Barack ?

 

Les moutards seront-ils plus disposés à travailler, à faire tourner l’économie et à remplir les usines ? (ce qui est d’ores et déjà le cas, sinon le pays de Barack serait bien plus ras les pâquerettes qu’il ne l’est actuellement !)

 

Ah non, en fait, le but c’est d’en faire des bourgeois !


Ecoutons Barack avouer qu’il has a dream :


« Je veux qu'ils aient envie de devenir scientifiques ou ingénieurs, médecins ou enseignants, pas seulement basketteurs ou rappeurs. »


Ouais, bon, c’est vrai, on en a besoin, tous ces gus faisant partie du travailleur collectif !


Mais le bonhomme s’enfonce :


«  Je veux qu'ils aient envie de siéger à la Cour suprême. Je veux qu'ils aient envie de devenir président des Etats-Unis. »

 

Et voilà. Quel programme révolutionnaire ! Vouloir devenir mécanicien, garagiste, coiffeuse ou pompier, ce n’est pas un rêve recevable !


Où sont les ouvriers, les employés, ceux qui font vivre le pays, dans le délire de Papa Barack ?


Nulle part.


Y’en a bien besoin, pourtant ? Barack, mon pote, pas de consommation sans production !! Pas de consommateurs sans producteurs !!!

 

D’un point de vue dialectique, mec, tu es hors jeu !

 


MORALITE : L’EDUCATION SELON PAPA BARACK

LE BOURGEASSE

 

Si jamais votre gamin vous confie « papa, je voudrais construire des voitures quand je serai grand », foutez-lui une bonne baffe, ce petit con ose contredire Barack !


Et si d’aventure le mioche aurait aussi le culot d’aimer le basket, refourguez-le à la DDASS illico presto !


Quant à ce qu’il vous reste à faire si vous trouvez dans son armoire des disques de NTM : là, c’est râpé, le gamin est foutu. La carabine sera votre dernière solution !

 


MERCI PAPA BARACK !

 


 

 

 

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S
<br /> Oui popopop ! Interviens donc !<br /> Non mais tu sais c'était surtout de la déconnade cet article !!<br /> J'ai rien contre lui personnellement, c'est juste qu'il y a coupure épistémologique sur le concept.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Pop pop pop pop. Là j’interviens. Même si j’admets bien volontiers que son élection est sans doute le coup marketing le plus réussi depuis et pour un moment, il ne faut quand même pas exagérer :<br /> tout n’est pas à jeter chez Obama, loin s’en faut et pour t’attaquer à lui, j’espère que t’es baraque… ok, je sors. Bon heureusement l’anonymat de web sauve mes apparences et empêche de considérer<br /> mon commentaire sous un angle syndicaliste. Sans que cela soit mal interprété donc, je veux dire ici combien ce discours à la NAACP était excellent. Bon j’entends les noms d’oiseaux qui sifflent,<br /> j’éprouve le besoin de justifier ma position:<br /> <br /> Chacun sait que, mécaniquement, automatiquement, inévitablement, une grande part de chaque classe d’âge fera la masse des "producteurs" (pour reprendre ton expression, que je ne cautionne pas)<br /> va-t-on l’encourager de surcroit à le devenir ? Que non : on ne dépense pas d’énergie à promouvoir des choses qui ont toutes les chances d’arriver sans promotion. Pour preuve l’importante<br /> proportion de noirs "producteurs" aux US et ailleurs, quoiqu’on en dise. Si le père Obama dont le parcours a forcément valeur d’exemple pour ceux qui ont des rêves petit-bourgeois, ne les<br /> encourageait pas à autre chose qu’à aller grossir la masse des producteurs, ce qu’ils feraient très bien tout seul, alors la bourgeoisie noire aurait des jours effectivement noirs devant elle. Je<br /> ne dis pas qu’être un "producteur" est mieux ou moins bien qu’être un bourgeois, mais je dis que si la vie du premier est sans conteste plus pénible que celle du second, il est en revanche bien<br /> plus facile de devenir prolo que bourgeois (j’ai dit devenir, pas naître) et il est donc logique et raisonnable d’encourager plutôt ce but.<br /> <br /> C’est vrai, être prolétaire peut être pénible, mais le devenir ne demande pas d’effort : il suffit de rêver qu’on deviendra basketteur ou rappeur, oublier les écoles de commerce, d’ingé et les facs<br /> de médecine, se consacrer à son ambition : consoles de jeux, coucher tard, magazines people remplis de conseil sur comment déchirer votre carte du parti quand vous mènerez votre future vie de star<br /> et on aura presque automatiquement le résultat escompté en devenant mécanicien, garagiste (même s’il s’en trouve qui arrivent à s’embourgeoiser parmis ceux-là, les voyous) coiffeuse ou pompier… et<br /> on pourra encadrer sa carte du parti et payer ses cotisations par prélèvement automatique.<br /> Devenir prolo est un rêve que personne ne fait, mais un fait qui s’impose bien seul, sans aucune aide extérieure ni discours de motivation.<br /> <br /> En revanche, pour que les gens connaissent l’échec de la réussite sociale, celle qui les éloigne définitivement des joies du prolétariat, il faut les motiver un peu ces fiacres! Les inviter à<br /> cesser de rêver, leur supprimer l’indispensable console et, c’est grave, les envoyer, oui, au lit peu après 19h, dans leur jeune âge au moins.<br /> <br /> Allez, j’ose citer un passage qui t’auras échappé, de son discours à la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People – Soit indulgent avec Barack : l’assistance explique<br /> peut-être la teneur de son discours)<br /> <br /> « Grandir au milieu du crime et des gangs est difficile. En vivant dans un quartier pauvre vous répondez quotidiennement bien sûr, à des défis que les jeunes habitants nos banlieues riches n’ont<br /> pas à relever.<br /> <br /> Mais ce n’est pas une raison pour accepter la fatalité. Ce n’est pas une raison pour sécher les cours. Ce n’est pas une raison pour abandonner votre éducation et quitter les bancs de l’école.<br /> <br /> Personne n’a écrit votre avenir pour vous. Votre avenir est dans vos mains, vous ne pouvez pas oublier çà. Pas d’excuses, pas d’excuses. »<br /> <br /> Fuck ! Si ca c’est pas du motivational speach !<br /> Bon il faut dire que les noirs aux US sont déjà majoritairement prolos et lorsqu’ils « réussissent » c’est en effet souvent comme rappeurs ou Basketteur. Sans être d’accord avec eux, on peut<br /> comprendre cependant qu’ils aient envie de faire autre chose, comme scientifiques, ingénieurs ou médecins…<br /> <br /> <br />
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L
Tu dessines de beaux gosses mais tu massacres les nenetes .
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