Blog d'un jeune écrivain... en direct depuis les tréfonds de la praxis. Ma vie matérialiste, ma cigarette électronique, du marxisme-léninisme et tous mes malheurs d'auteur publié.
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CET ARTICLE ASSUME
SA TOTALE MAUVAISE FOI
A L'ENCONTRE DE VICTOR HUGO
SI TU AIMES VICTOR HUGO
NE LIS PAS CET ARTICLE
Ô, camarade-lecteur ! Un espoir m'étreint, en ce jour ensoleillé de printemps enclin à l'optimisme : pourvu que Quatrevingt-treize de Victor Hugo ne soit jamais inclus dans le programme des lectures en cours de français, quel que soit le niveau !
En effet, il est déjà fort pénible d'être écolier (en France). J'ai dénoncé la véritable torture Baudelaire par le passé. Mais alors en plus, si tu dois te taper Quatrevingt-treize !
Et pire encore, si ton prof de français te demandait de rédiger une fiche de lecture sur cet horrible livre !
Mais, cas échéant, Stoni te mâche le travail à moitié en te fournissant les informations essentielles sur l’œuvre et son auteur, ce qui t'évite de la lire.
Non parce que c'est long ce machin, quand même. Au moins 500 pages ! La mort !
Heureusement, la nature m'a fait bon saint-bernard ! T'as qu'à pomper ce que j'ai écrit ci-dessous, va.
L'auteur
Victor Hugo a écrit pas mal de livres dans sa vie. Il a aussi eu pas mal d'idées politiques différentes dans sa vie.
En gros, c'était un grand bourgeois qui voulait aider les pauvres. Voilà pourquoi il a écrit d'épais bouquins à ce propos. Mais comme il était un grand bourgeois, il avait un peu du mal à fréquenter les pauvres, ce qui rendait l'écriture difficile, faute de sujets d'étude. Aussi s'est-il rattrapé en fréquentant massivement les prostituées du bas peuple. Il relatait chacune de ses entrevues avec ces filles dans des cahiers spécialement dévoués à cet effet. C'est très intéressant, n'est-ce pas.
Donc voilà les liens de Victor Hugo avec le bas peuple.
Il devint politicien. De son vivant il fut un écrivain très connu.
Il écrivit des poèmes qui étaient un peu moins chiants que ses romans.
Il perdit sa fille Léopoldine dans un malencontreux accident de bateau, ce qui le conduisit à faire du spiritisme et à parler avec « des gens qui sont morts » (faute de les voir, dommage car dans ce cas il aurait été le réel précurseur du grand cinéma de M. Night Shyamalan).
Le règne de Napoléon III l'obligea à s'exiler sur l'Ile de Jersey. C'est là qu'il découvrit un rocher qu'il prit pour une divinité. Il baptisa ce charmant caillou du nom de « la bouche d'ombre » et s'intronisa, en toute modestie, le messie d'une nouvelle religion.
Quand il mourut, il y eut beaucoup de monde à son enterrement.
Voili voilou.
Le roman : Quatrevingt-treize
Ce roman interminable nous fait suivre le destin de trois personnages débiles à souhait. Un noble, un ancien curé devenu révolutionnaire et le neveu du noble qui est aussi devenu révolutionnaire.
Les dialogues sont très chiants.
Au début, il y a un passage de cinquante pages sur un canon détaché à bord d'un navire qui tue plein de marins. Le champ lexical utilisé est celui des animaux car ce canon est une véritable bête sauvage incontrôlable, ou plutôt un taureau qui a vu rouge.
C'est très chiant aussi ce passage.
Enfin bon, passons à l'histoire.
Le noble doit être jugé pour avoir soulevé une armée contre-révolutionnaire en Vendée.
Mais il sauve deux enfants dans un château en flammes en utilisant une trappe secrète (oui comme dans James Bond).
Ce qui fait que le lecteur se dit « oh là là, il est gentil quand même ce noble, ce serait salaud de le tuer ».
Le but du roman est de démontrer que la Terreur est allée trop loin et que les révolutionnaires se transformaient en sortes de monstres psychorigides dénués de sentiments.
Ben oui la Terreur c'était pas marrant !
Un passage confronte Danton, Robespierre et Marat. Évidemment Marat est un gros porc sale et puant se nourrissant du sang que ses écrits font verser. Danton est un mec plutôt sympa, bon vivant, qui se distingue par son pragmatisme (là le lecteur comprend que s'il n'avait pas été exécuté, la Terreur serait allée moins loin). Robespierre est un animal à sang froid, mais je crois que dans la version non censurée Victor Hugo avait tout déballé : il avait révélé que Robespierre était en réalité un cyborg T1000 envoyé du futur par les machines (programme Skynet) afin de déclencher l'anarchie en France. Voilà qui faisait de Victor Hugo le précurseur du cinéma de James Cameron. Hélas cette version fut censurée par ces salauds de communistes qui prirent le pouvoir du monde intellectuel dès 1917.
Une illustration tirée de la version non censurée de Quatrevingt-treize
Donc voilà en gros ce que raconte ce roman.
Ah oui, à la fin, y'en a un qui se fait guillotiner. Je sais plus lequel, entre le noble-James-Bond et les deux révolutionnaires-cruels.
Même cette scène est nulle, c'est vous dire.
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