Blog d'un jeune écrivain... en direct depuis les tréfonds de la praxis. Ma vie matérialiste, ma cigarette électronique, du marxisme-léninisme et tous mes malheurs d'auteur publié.
J'ai retrouvé ce devoir écrit pour le cours de français tandis que j'étais en seconde.
Fiche de lecture
Titre : ALEXIS ZORBA
Auteur : Nikos Kazantzakis
Résumé :
Ce roman raconte l'histoire d'un intellectuel minable, assez lourd et coincé qui fait plein de projets mais qui ne les réalise jamais. Il s'agit du narrateur. Comme il fout rien il rencontre un mec appelé Alexis Zorba. Comparé à Alexis Zorba le narrateur n'est pas du tout énervant. Il paraît presque sympathique. Alexis Zorba est un vieux qui fait on-ne-sait-pas-quoi au juste. Le narrateur l'engage pour travailler pour lui – chose que tout homme sensé n'aurait jamais faite. En effet Alexis Zorba est un gros relou qui n'a pas envie de se fatiguer. Tout du long du livre, il prêche et raconte des généralités sur la vie qui n'ont absolument aucun intérêt. En réalité, il appartient au type du « grand con bienheureux », genre de personnage que je croyais jusqu'alors réservé au cinéma hollywoodien. Sa naïveté voudrait nous faire croire que l'homme du petit peuple (en l'occurrence grec) est un sommet de sagesse pontifiante. Pâle excuse pour saouler le lecteur pendant au moins 400 pages.
Le narrateur et Alexis Zorba ne font pas grand-chose sinon discuter. A un moment ils vont dans un hôtel pourri, tenu par une grosse bonne femme vulgaire. Cette femme noue une relation sexuelle avec Alexis Zorba. Qui se ressemble s'assemble. Le couple est très cohérent par sa stupidité. Bien entendu le narrateur, petit-bourgeois refoulé, est tout admiratif devant le soi-disant naturalisme populaire qui émane de ces deux personnages. La grosse bonne femme vulgaire est en réalité une ancienne prostituée. Maintenant, elle n'est plus qu'une matrone défraîchie sur le retour.
A la fin le narrateur et Alexis Zorba se perdent de vue. Le narrateur veut écrire un livre sur je-ne-sais-plus-quoi tellement le sujet est inintéressant. Il reçoit des nouvelles d'Alexis Zorba qui est décédé. Voilà qui confirme l'adage : pas de nouvelles, bonnes nouvelles !
Mon avis personnel :
J'avais lu La Dernière tentation du Christ du même auteur et comme j'avais bien aimé, j'ai choisi de lire ce livre. J'ai rarement lu un roman aussi énervant. Quand on apprend qu'Alexis Zorba est mort, j'étais près de faire péter le champagne (heureusement ma religion m'interdit la consommation d'alcool). Une chose est sûre : ce livre ne m'a pas donné envie d'aller en Crête ou en Grèce.
Note reçue : 10/20
Appréciation du professeur :
Fiche de lecture déplorable mais au moins avez-vous fait l'effort de lire le roman en entier.
Mon point de vue, dix ans après :
Sur la forme, j'étais un vrai petit con. Sur le fond, j'avais raison.