Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Blog d'un jeune écrivain... en direct depuis les tréfonds de la praxis. Ma vie matérialiste, ma cigarette électronique, du marxisme-léninisme et tous mes malheurs d'auteur publié.

Fiche de lecture sur Alexis Zorba de Nikos Kazantzakis (rédigée en 1999)

 

 

 

 

 

 

J'ai retrouvé ce devoir écrit pour le cours de français tandis que j'étais en seconde.

 

 

Fiche de lecture

 

 

Titre : ALEXIS ZORBA

 

Auteur : Nikos Kazantzakis

 

 

 

Résumé :

 

Ce roman raconte l'histoire d'un intellectuel minable, assez lourd et coincé qui fait plein de projets mais qui ne les réalise jamais. Il s'agit du narrateur. Comme il fout rien il rencontre un mec appelé Alexis Zorba. Comparé à Alexis Zorba le narrateur n'est pas du tout énervant. Il paraît presque sympathique. Alexis Zorba est un vieux qui fait on-ne-sait-pas-quoi au juste. Le narrateur l'engage pour travailler pour lui – chose que tout homme sensé n'aurait jamais faite. En effet Alexis Zorba est un gros relou qui n'a pas envie de se fatiguer. Tout du long du livre, il prêche et raconte des généralités sur la vie qui n'ont absolument aucun intérêt. En réalité, il appartient au type du « grand con bienheureux », genre de personnage que je croyais jusqu'alors réservé au cinéma hollywoodien. Sa naïveté voudrait nous faire croire que l'homme du petit peuple (en l'occurrence grec) est un sommet de sagesse pontifiante. Pâle excuse pour saouler le lecteur pendant au moins 400 pages.

Le narrateur et Alexis Zorba ne font pas grand-chose sinon discuter. A un moment ils vont dans un hôtel pourri, tenu par une grosse bonne femme vulgaire. Cette femme noue une relation sexuelle avec Alexis Zorba. Qui se ressemble s'assemble. Le couple est très cohérent par sa stupidité. Bien entendu le narrateur, petit-bourgeois refoulé, est tout admiratif devant le soi-disant naturalisme populaire qui émane de ces deux personnages. La grosse bonne femme vulgaire est en réalité une ancienne prostituée. Maintenant, elle n'est plus qu'une matrone défraîchie sur le retour.

A la fin le narrateur et Alexis Zorba se perdent de vue. Le narrateur veut écrire un livre sur je-ne-sais-plus-quoi tellement le sujet est inintéressant. Il reçoit des nouvelles d'Alexis Zorba qui est décédé. Voilà qui confirme l'adage : pas de nouvelles, bonnes nouvelles !

 

 

Mon avis personnel :

 

J'avais lu La Dernière tentation du Christ du même auteur et comme j'avais bien aimé, j'ai choisi de lire ce livre. J'ai rarement lu un roman aussi énervant. Quand on apprend qu'Alexis Zorba est mort, j'étais près de faire péter le champagne (heureusement ma religion m'interdit la consommation d'alcool). Une chose est sûre : ce livre ne m'a pas donné envie d'aller en Crête ou en Grèce.

 

 

 

Note reçue : 10/20

 

Appréciation du professeur :

 

Fiche de lecture déplorable mais au moins avez-vous fait l'effort de lire le roman en entier.

 

 

 

 

Mon point de vue, dix ans après :

 

Sur la forme, j'étais un vrai petit con. Sur le fond, j'avais raison.

 

 

 

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
sur le fond aussi...
Répondre
T
Oui mais, Victor Hugo ne s'est pas exilé à Jersey mais à Guernesey.<br /> Et puis le Dernier jour d'un condamné, ça te parle?
Répondre
O
<br /> <br /> Comme Rousseau (référence choisie au hasard!) je suis partisan d'une sincérité absolue dans la confession et je te dirai donc que n'ayant pas lu "Alexis Zorba", je soupçonne tout de<br /> même que le masque du narrateur pourrait bien être quasi transparent et laisser voir l'auteur: il devait bien l'aimer, son Alexis, enfin je le "suppute" (!!)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais aussi, à part cela, que l'écrivain les approuve ou non, ce n'est pas une raison d'ennuyer les lecteurs avec des "héros" lourds et chiants, même bien évoqués, portraiturés et tout<br /> et tout...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Quoique... si par ailleurs, le style, l'ambiance, les décors, l'intrigue (situations, actions, lutte des classes etc.) trouvent des gens qu'ils plongent en extase...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bref, on pourrait en débattre à l'infini, ce serait un passe-temps comme un autre, (comme regarder un match de foot par exemple), seulement il vaut mieux qu'il intéresse le lecteur comme<br /> l'auteur du texte, surtout prolixe;<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> toutefois, une petite flèche du Parthe avant de me taire: "La mère" de Gorki est un roman idéologiquement irréprochable, à mes yeux en tout cas; il ne m'en a pas moins semblé lourd,<br /> monotone, ennuyeux, bref pour écrire en dialecte stonien: CHIANT!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
O
<br /> <br /> A la réflexion (sic), c'est surtout l'appréciation du prof que je trouve "déplorable", car pas motivée et donc arbitraire, dictée par la fatigue ou par la paresse intellectuelle; au lieu de cela,<br /> il aurait pu se fouler un peu et mettre par exemple:<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "d'une part vous jugez plus les personnages que l'art du romancier, de façon très moralisante soit dit au passage;<br /> <br /> <br /> ainsi qui vous assure qu'il propose Zorba en modèle à imiter et à admirer, même si cela par hypothèse ressort de l'attitude du narrateur? et si l'on peut supposer que<br /> c'est le cas, que par exemple le narrateur ne serait que le porte-parole de l'auteur, il fallait le signaler, et de façon convaincante...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> d'autre part je vous propose pour ma part pour votre prochaine lecture "Exercices de style", qui vous fera peut-être suspecter, jeune homme, qu'entre copains et dans une copie scolaire<br /> il est d'usage de ne pas utiliser le même niveau de langue, même si Queneau trouve les argots aussi sympathiques que savoureux, sauf celui des Sorbonnards...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Par contre je vous engage à persévérer dans la voie des jugements sincères autant que personnels que vous avez manifestement choisie; elle vous promet, qui sait, un avenir littéraire brillant, à<br /> condition de vous méfier de la corruption... déplorable du monde de l'édition capitaliste -à votre tour de me passer la redondance entre les termes "capitaliste" et "corruption"!!-<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
O
<br /> <br /> Ben merde, tu m'as foutu un de ces coups à l'épigastre, là, mon vieux Stoni...<br /> <br /> <br /> Moi qui pensais que ce roman était à mettre au programme de mes lectures, quoiqu'à long terme, d'autant que j'ai toujours eu un préjugé favorable pour les Grecs, anciens comme<br /> modernes... Bah, j'ai encore assez de quoi faire, ça me fera gagner du temps, chose importante, surtout à mon âge!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Toutefois, je t'avoue qu'un petit doute me taraude encore, car depuis que j'ai lu ton "résumé" de "Le soleil se lève aussi", même s'il n'est pas ENTIEREMENT trompeur et que ce bouquin est<br /> effectivement plutôt emm..., hem hem!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> IL S'Y PASSE TOUT DE MEME DES CHOSES, contrairement à ce que tu prétends: par exemple une mémorable leçon de boxe infligée à un jeune toréador, l'idole du coin!...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et pourtant contrairement à ce salaud de Hemingway (bon, il a aussi des côtés sympas, je trouve), je suis à 100% anti-corrida: même Oussamo, je suis content qu'on ne l'ait pas torturé<br /> avant de le zigouiller, c'est dire!!!!!!!!!!!<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre