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Blog d'un jeune écrivain... en direct depuis les tréfonds de la praxis. Ma vie matérialiste, ma cigarette électronique, du marxisme-léninisme et tous mes malheurs d'auteur publié.

Définition de Walt Whitman (ou : le mythe américain)

 

 

 

http://www.onthisdeity.com/wp-content/uploads/2011/03/walt-207x300.gif

 

 

 

Le 31 mai 1819 naît Walt Whitman dans une famille de pauvres fermiers, deuxième de neuf enfants. Il devint ouvrier en imprimerie, puis instituteur. Sans grande réussite et sans grande constance, il s'essaya au journalisme et à la politique. Toute sa vie ou presque, il travailla pour vivre (à la différence de Baudelaire).

 

Walt Whitman écrivit des poèmes et des textes en prose.

Entre autres, le recueil de poèmes Leaves of grass, traduit par un autre poète, Jules Laforgue, en Feuilles d'herbe.



Que fit Walt Whitman dans cette gigantesque œuvre poétique ? Il participa à l'invention du mythe américain. Soit, la digne humilité du prolétariat, l’autodidaxie, la beauté des nuages accumulés à l'aube entre Manhattan et Brooklyn, la noblesse des grands espaces, la pureté première de la nature. Walt Whitman aimait les petites gens, le travail, la classe ouvrière, le vagabondage, puis, bien sûr, son pays.

Il participa donc à ce mythe américain avec, je dois l'avouer, une aisance qui confère au magistral.



Il fut très vite relayé par d'autres artistes qui consolidèrent, critiquèrent, refondèrent et épousèrent ce même mythe. Le mythe qui dit que les Etats-Unis sont le pays de la liberté. Le surplus démographique y trouve forcément sa place. Tout est possible dans la contrée du Sentiment.

Évidemment, il fallait toute la puissance suggestive du beau artistique pour sublimer – et excuser – le triple crime sur lequel cette nation s'est fondée : celui du génocide indien, de l'esclavage puis de la ségrégation, et l'exploitation de la classe ouvrière.





Walt Whitman fut donc, comme tous les artistes, poètes et écrivains qui vivent dans une société de classes, un rouage inconscient et probablement involontaire du pouvoir.

Tout comme moi j'en suis un, en tant que romancier.



La question est vaste.



Aujourd'hui, quand je lis des articles sur Walt Whitman, la plupart des journalistes l'évoquent pour confirmer ou infirmer son homosexualité.

En voilà un débat intéressant.







 

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C
<br /> Excuse-moi, Fernand Chocapic, mais je crains que tu ne te sois trompé. Il ne s'agit de toute évidence pas de Walt Whitman mais d'Albus Dumbledore.<br /> <br /> <br /> Big up à John Steinbeck et à sa vallée de Salinas qui donneraient presque envie de travailler le sol ingrat d'une ferme en Californie. <br />
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P
<br /> jamais lu cet écrivain; entendu parler, oui.<br /> <br /> <br /> mais que vient faire sa supposée homosexualité dans cette "affaire": qu'il le soit ou pas, on s'en tamponne le coquillard!<br /> <br /> <br /> je vais assez souvent aux EU et plus souvent encore à NYC: c'est vrai que c'est beau... comme est tout aussi beau le jour qui se lève sur la baie d'Halong ou le soleil qui arrive derrière<br /> le Gleyzin, juste en face de chez moi; ou un coucher de soleil quand on est au milieu de l'océan.<br /> <br /> <br /> Il y a de la beauté un peu partout, il suffit pour cela d'ouvrir les yeux...<br />
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S
<br /> moi, je trouve que la barbe, ça en impose. la classe. en outre même vieux et barbu il continuait à pécho : Fernand, tu devrais en prendre de la graine.<br />
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F
<br /> Whitman est beau, mais ça dépend des photos (encore que la barbe blanche a un certain charme).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> perso, je n'ai pas vu New York, mais j'ai vu Manhattan. Moins bucolique, mais p'tain, pas mal non plus...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> http://youtu.be/0o6QKpNK9Cc<br />
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