Blog d'un jeune écrivain... en direct depuis les tréfonds de la praxis. Ma vie matérialiste, ma cigarette électronique, du marxisme-léninisme et tous mes malheurs d'auteur publié.
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Comme je l'ai souventes fois rappelé en ces humbles pages, le blog de Stoni traite uniquement de l'édition à compte d'édition correctement distribuée, car il s'agit du domaine que je connais - je ne suis pas capable de vous conseiller ou de vous expliquer quoi que ce soit sur l'auto-édition, ni sur l'édition numérique, vu que je n'ai pas d'expérience là-dedans.
Néanmoins, à force que vous ô adorables lecteurs me posiez la question, je vous ai déjà donné mon avis sur l'auto-édition : et il était plutôt négatif.
Un lecteur m'a fait part de révélations qui n'ont rien arrangé à ma piètre opinion : il a essayé l'édition numérique Amazon, il a tâté du scandale.
Je vous laisse découvrir les propres mots de ce courageux garçon.
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Au départ myKindex percevait 50 euros, puis l’auteur achetait un certain nombre de clic (le cout de son livre + 10 %).
L’auteur achète supposons 50 clics, soit 50 exemplaire + 10%.
Des quidam qui ont un compte Amazon sont inscrits chez Mykindex (qui n’est autre chose qu’une plateforme internet), ils voient chaque jour un certain nombre de bouquins dans la page Mykindex proposés contre rémunération.
Ils prennent les livres et demandent aussitôt le remboursement à Mykindex qui le fait. Leur importance est d’avoir une carte de crédit authentifiant l’achat chez Amazon.
L’auteur a en quelque sorte payé tous ces gens-là pour qu’ils achètent son livre dans l’espoir qu’il remonte au classement et s’y maintienne.
Le plus probable est qu’aucun de ces « lecteurs » ne lise le bouquin, il n’ y a donc pas de commentaires (autre critère pour que le livre marche chez Amazon).
Le livre dopé par ce nombre d’achats s’élève aux premiers rangs pour descendre dés le lendemain et disparaître de nouveau.
Si vous regardez le classement des meilleurs ventes chez Amazon et que vous vous étonnez de la qualité des bouquins qui y figurent au premier rang, vous avez l’explication : Mykindex.
Mon livre a marché, j’ai vendu une quinzaine d’exemplaires (vraies ventes) pendant les trois campagnes que j’ai réalisées, alors que d’ordinaire je suis à une ou deux ventes par semaines (le pris étant de 0.99 euros et les droits de 35%) : une fortune.
J’avais acheté pour 140 exemplaire à mon compte ! J'ai investi 200 euros pour en gagner 4 ou 5 euros.
MyKindex, Amazon et dans une moindre mesure les lecteurs de MyKindex en ont profité, et je n’ai qu’à accrocher le bonnet d’âne sur ma tête.
Des dizaines d’auteurs ont fait comme moi.
Résultat : MyKindex a augmenté ses prix (150 euros pour un titre) et limité les campagnes (où elle ne gagne pas de fric) à une seule.
Voilà c'était pour te donner un retour sur l'édition électronique avec ce constat : le vrai marché n'est pas constitué par les lecteurs mais par les auteurs en quête de publication ! Certains loups de la finance l'ont compris, et dans la basse-cour de la littérature, les pigeons sont nombreux!
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Aucune conclusion à rajouter : notre ami lecteur a su trouver les mots justes dans ses dernières lignes...
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