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Blog d'un jeune écrivain... en direct depuis les tréfonds de la praxis. Ma vie matérialiste, ma cigarette électronique, du marxisme-léninisme et tous mes malheurs d'auteur publié.

Mon avis sur les méthodes d’écriture et les ateliers d’écriture

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J’ai reçu le message d’une fort charmante lectrice de mon blog qui – signe de son inestimable bon goût – me demanda mon avis sur les méthodes d’écriture et les ateliers d’écriture.

 

Aussi ai-je décidé de partager la réponse que je lui ai envoyée, bande de petits veinards.

Nous étudierons d’abord la question des méthodes, puis celle des ateliers.

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Les méthodes d’écriture.

 

Certains écrivains américains ont développé depuis fort longtemps des méthodes d’écriture qu’ils dispensent lors d’ateliers ou de stages.

Or, nous en sommes en France, et pour découvrir ces méthodes, nous devons nous rabattre sur les livres qui ont été édités à ce sujet (la majorité étant en anglais).

 

Mon avis sur ces méthodes : je n’en ai aucun.

 

Eh oui ! Ça vous coupe la chique, pas vrai.

 

Je n’ai jamais utilisé une méthode d’écriture. Pour être honnête, je n’avais qu’une très vague idée de l’existence de ces dites méthodes américaines avant que ma lectrice ne m’en parle.

 

En vérité, mon avis est surtout : lancez-vous sans moi, putain de bordel de merde.

Foncez ! Vous n’avez pas besoin de mon avis pour ça. Si elles vous attirent, testez ces méthodes, je suis sûr qu’il y a du bon à prendre dedans !

 

Mes lecteurs qui auront testé telle méthode pourraient en parler dans l’espace des commentaires de cet article, d’ailleurs ! Faites-nous donc part de votre expérience. Partagez ! (oui c’est beau le communisme, je sais – j’en chialerais presque)

 

Mais si à la base ça ne vous attire pas plus que ça, bof…

Mes conseils pour améliorer son style devraient déjà pas mal vous aider…

 

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Sur les méthodes d’écriture genre « être publié en deux mois ».

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Si nous autres pauvres Français ne bénéficions guère des ateliers d’écriture dispensés par Monsieur Philip Roth à Stanford (nan, je sais que ça existe pas, c’était un exemple), nous avons en revanche la joie inestimable de trouver à la pelle des bouquins du style : « conseils aux auteurs pour se faire éditer ».

 

Bon, c’est comme vous voulez.

Mais vous trouverez de bien meilleurs conseils sur mon blog, et cela gratuitement.

 

Ce que je reproche à ces bouquins, c’est d’être écrits par des gens qui ne savent pas de quoi ils parlent. Ou qui restent bien sagement dans les clous.

La plupart des auteurs des manuels « pour être édité » sont des types qui pondent des livres de commande à la chaîne : genre leur dernier travail c’était d’écrire un livre sur la cuisine au soja. Un beau jour, on leur a demandé de torcher un truc sur la publication.

 

Jamais ces livres ne vous révéleront le véritable fonctionnement de l’édition. Comme je le fais sur ce blog. Sans vouloir me vanter.

 

Je trouve ces ouvrages très chers pour ce qu’ils sont.

 

Mais bon après, c’est comme vous voulez. Ça vous tuera pas non plus d’en acheter un, si vraiment vous voulez essayer.

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Les ateliers d’écriture.

 

Ma réponse sera la même que celle sur les méthodes d’écriture « américaines ».

 

Je n’ai pas d’avis sur les ateliers d’écriture, car je n’ai jamais participé à un truc de ce genre-là.

 

Si vous avez envie d’en essayer un, allez-y, faites-vous plaisir !

 

Mais ne croyez surtout pas que ça vous aidera à vous faire éditer. Je reçois des messages d’auteurs déçus qui me disent : « j’ai dépensé des tas de pognon pour les ateliers de François Bon ou ceux d’Eric Poindron, et je suis toujours pas publié, je comprends pas ».

 

Si ces ateliers vous intéressent, allez-y par curiosité intellectuelle, pour le plaisir d’écrire, mais pas pour être édité. Sinon vous risquez d’être rudement déçus.

 

(Et attention par la suite à ne surtout pas critiquer la méthode d’Eric Poindron sur le oueb, sinon ça va chier pour votre matricule…)

 

Encore une fois, dans le cas où vous ne seriez pas alléchés plus que ça, les ateliers ne sont nullement une obligation.

 

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Conclusion où on en sort tous grandis.

 

Ma lectrice, dans son message, me disait « n’est-ce pas un peu hérétique d’apprendre des méthodes mécanistes d’écriture, n’est-ce pas tuer la spontanéité ? ».

 

Pardonnez-moi la vulgarité du vocabulaire, mais putain de chiotte de topinambour, qu’est-ce que c’est cette obsession que vous entretenez sur ce qui est hérétique ou pas ? Faites donc ce qui vous plaît !

A mon avis, il n’y a pas d’hérésie en écriture. Chacun travaille bien comme il le souhaite !

 

Et même si, par hasard, vous découvriez que telle méthode n’est pas si bonne que ça, qu’elle tue votre spontanéité, justement… Ma foi, vous n’aurez qu’à l’abandonner et revenir à votre bonne vielle façon de faire personnelle ! Qu’est-ce que ça peut foutre ?

 

Détendez-vous. Ecrivez de la façon qui vous fait envie. Aventurez-vous dans des nouveautés, si celles-ci vous attirent. Rester sur votre façon de travailler si elle vous convient. Voilà, quoi.

 

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Retrouve la méthode Stoni

sur Facebook

 

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A
"Je n’ai jamais utilisé une méthode d’écriture.". Vous auriez dû arrêter votre article là. Le reste n'est que supputations sur un sujet que vous ne connaissez pas.<br /> A quand le prochain article sur la "théorie stochastique du gradient ?"
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A
Les dits ateliers d'écritures sont en fait des labos pour gogos qui veulent copier Agatha Christie,<br /> comme nombre d'auteurs américains le font pour vendre leur polar, façon Mary Higgins Clark qui<br /> en est devenue la vedette du copié-collé ou des "dix petits nègres" de d'Ormesson qui lui permettent de prétendre avoir écrits trois à quatre bouquins par an, pendant : depuis toujours et<br /> plus, s'il ne devait pas passer son temps pour les promouvoir sur les plateaux TV...
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J
Vous citez des bouquins inutiles, sur l'écriture ; bon, ok pour la boutade, mais vous auriez mieux fait de citer de vrais livres, comme le Petit Magasin d'Ecriture d'Hubert Haddad.
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S
Je n'ai cité aucun bouquin, je n'en connais pas.<br /> Comme je l'ai précisé dans l'article, libre à vous lecteurs d'exposer dans les commentaires en quoi ces méthodes ou ateliers vous ont été bénéfiques, ce qui vous plait dans ces concepts, etc.
J
Je ne suis pas du tout étonné que les auteurs français n'aient en général pas fréquenté les ateliers d'écriture, et s'en tiennent aussi éloignés. Il suffit d'en ouvrir un, de leurs bouquins, n'importe lequel, et c'est évident, au bout de deux lignes, qu'ils ne savent pas ce qu'est l'écriture, ce qu'est un procédé narratif, et ce que pourrait être un texte autre qu'égocentrique et autocentré. Tant pis pour eux. On continuera à lire les Américains, (ou les Russes, etc...), qui savent que l'écriture est aussi une affaire de technique, d'apprentissage et de travail.
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S
@ Etienne et Victoria - leçon de choses :<br /> <br /> Sept huit neuf les mathématiques<br /> <br /> La fessée ! La fessée !<br /> Pim ! Pam ! Poum et vlan sur le bas de mes reins !<br /> Mon cul frétille. Mes cuisses gigotent Mon sang s’agite. Mes sens transpirent. Je suis tout lala. Mon chéri en profite. Il enfonce son majeur dans le trou de mon derrière. Il l’agite à sa guise. Il m’ordonne de réciter la table de huit. Je multiplie : 8 fois 1 font 8, 8 fois 2 font 16, 8 fois 3 font 24, 8 fois 4 font 32, 8 fois 5 font 40, 8 fois 6 font 48, 8 fois 7 font 56, 8 fois 8 font 64, 8 fois 9 font 72, 8 fois 10 font 80. Satisfait, il retire son doigt et m’applaudit.<br /> A genoux, il prend son sexe entre ses deux mains. Il se caresse un peu. Il me le propose. Je consens. Je me saisis de son membre rouge, tendu, de plus en plus dur. Il glisse ses mains calleuses autour de ma tête. Il exerce d’agréables pressions sur ma nuque. Il me lèche les oreilles. Au creux de chacune d’elle, il susurre que je suis « son petite pute ». Ravi, je le suce avec entrain et enthousiasme. A voix haute, posée, il soustrait : 6 de 7 reste 1, 6 de 8 reste 2, 6 de 9 reste 3, 6 de 10 reste 4, 6 de 11 reste 5, 6 de 12 reste 6, 6 de 13 reste 7, 6 de 14 reste 8, 6 de 15 reste 9, 6 de 16 reste 10. Il éjacule. Humm ! J’avale tout. Sa voix ne chevrote même pas. Il compte toujours très lentement.<br /> C’est mon tour ! <br /> Il s’allonge sur le dos. Je m’assoie haut sur sa poitrine. J’engouffre ma trique dans sa bouche. Il m’astique. Pendant ce temps là, je divise - sans compter sur mes doigts - : 5 en 5 est 1, 5 en 10 est 2, 5 en 15 est 3, 5 en 20 est 4, 5 en 25 est 5, 5 en 30 est 6, 5 en 35 est 7, 5 en 8 est 40, 5 en 9 est 45, 5 en 10 est 50. Puisque je compte bien trop vite, j’enchaîne avec celle de 4 qui s’achève dans quelques gémissements traînants et délicieux. Je manque encore de maîtrise. <br /> Si nous faisions le 69, nous ne pourrions pas compter - ne serait-ce pas dommage ?<br /> Maintenant, enlacés, nos langues s’additionnent, se mêlent, et se démêlent jusqu’à trouver les nombres premiers. Nos sexes se cherchent querelle, se dressent l’un contre l’autre, s’affrontent, s’abandonnent et recommencent : 1 et 1 font 2, 1 et 2 font 3, 1 et 3 font 4 …
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