Blog d'un jeune écrivain... en direct depuis les tréfonds de la praxis. Ma vie matérialiste, ma cigarette électronique, du marxisme-léninisme et tous mes malheurs d'auteur publié.
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Un de mes potes, en grande forme :
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" Georges Moustaki a toujours été synonyme d'échec, pour moi. Il me renvoyait au manque d'exotisme complet de ma vie d'adolescent, et à la banalité outrancière de mon entourage. Je t'explique. Quand j'avais dix-sept ans, je me suis mis à écouter du vieux rock des années soixante et soixante-dix, tous les trucs contre-culture, du folk, du rock progressif. Je voulais me constituer une discothèque de vinyles. Alors, je demandais aux parents de mes amis s'ils avaient de vieux disques à me donner. Evidemment, les parents se sentaient tout flattés que je m'intéresse à leurs albums poussiéreux et ils me disaient : "oh mais oui, j'ai des tas de choses sensationnelles à te donner !". Moi, quand ils évoquaient " des choses sensationnelles ", je pensais à Pink Floyd ou à Parliament Funkadelic. Et puis, finalement, ils me ramenaient des disques de Georges Moustaki.
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C'est pas que j'étais déçu, mais bon.
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Un peu, quoi."
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