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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 14:16

 

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Mon avis (négatif) sur le "coach littéraire"

 

J'ai déjà abordé ici et là la question des relectures, des corrections et tout le tintouin sur les manuscrits. Je n'avais jamais pris le temps de préciser ce que je pensais spécifiquement des gens qui se font payer pour vous "aider à écrire mieux". Les messages que j'ai échangés avec une lectrice vous donneront un bon aperçu de mon opinion à ce sujet.

 

Je reçus donc un jour le message suivant :

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Cher Stoni,

Tout d'abord merci pour ton blog, c'est très agréable de te lire et on se sent moins seul en partageant le constat qu'être écrivain ce n'est pas rose tous les jours.
Après avoir été éditée, je pense à devenir coach littéraire. Il s'agirait d'aider ceux qui le souhaitent à améliorer leur manuscrit en respectant leur texte et en leur apportant, contre une rémunération raisonnable, ce regard extérieur qu'ils recherchent pour progresser.
J'aimerais savoir ce que tu en penses.

Une fidèle lectrice.

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Voici ma réponse :

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Chère fidèle lectrice,

J'ai écrit un article qui, je pense, répondra à ta question.

http://stoni1983.over-blog.com/article-les-sites-web-participatifs-de-correction-et-relecture-de-manuscrits-116328890.html

Je suis absolument contre le fait d'exiger une rémunération pour ce genre de travail. Il y a déjà beaucoup de profiteurs qui font payer les aspirants auteurs.
C'est mon avis et vous en faites ce que vous voulez...

Je ne vois pas en quoi un "coach" peut aider n'importe qui à se faire éditer.
Ce genre d'activité n'a aucun sens, sauf si elle est bénévole.
Un peu comme si je faisais payer les articles sur mon blog...

Bien fraternellement
Stoni 1983

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Cher Stoni,

Merci pour la rapidité de ta réponse. J'ai lu avec attention le lien que tu m'as envoyé.

Si je me lançais dans cette activité, je ne ferais jamais miroiter à quelqu'un la promesse d'être édité, ce n'est pas, comme tu le sais, en mon pouvoir. Par contre après avoir écrit plusieurs romans qui ont été publiés et ont trouvé leur public, je crois être en mesure d'aider un auteur à pointer ce qui ne va pas dans son texte, les incohérences, les tics d'écriture sans éprouver l'envie de le dénaturer.
Une amie m'a demandé mon aide afin de finaliser un roman moins pour le voir publier que pour réaliser son rêve. J'ai aimé le faire gracieusement mais cela m'a pris une vingtaine d'heures.

Si je produis un travail de qualité pour un auteur qui lui permette d'améliorer notablement son texte pourquoi ne pourrais-je pas lui demander une rétribution sans passer pour une arnaqueuse ? Pourquoi cette peine-là ne mériterait-elle pas salaire ? Qu'il tente ensuite ou pas l'aventure de l'édition n'est pas de mon ressort, mais s'il le fait il aura certainement augmenté les chances de survie de son manuscrit.

Le but ne serait pas de donner à l'auteur qui m'a confié son roman mon "avis" mais de le pousser à aller au bout de lui-même. Tu dois sans doute être un grand perfectionniste, ce qui te permet de travailler jusqu'à atteindre cet idéal, mais je crois que c'est très dur pour la plupart des gens, moi compris. Certaines personnes ont besoin d'un accompagnement, d'un retour sur leur travail, tu as dû t'en rendre compte au nombre de demandes d'avis que tu reçois.

C'est vrai, il existe des sites bénévoles, je suis d'ailleurs allée y faire un tour et, franchement, je n'aimerais pas passer sous leurs fourches caudines d'autant que je ne les trouve pas très pertinents.

Tu sais, tu aurais pu, comme d'autres écrivains, écrire un livre de conseils du style de celui de Stephen King au lieu de le faire sur ton blog. Tu as la générosité de livrer ton expérience gratuitement, cela t'honore, mais pour autant Stephen King a été un précieux coach pour beaucoup d'auteurs en herbe.

Je pense que cette activité de conseiller peut être un véritable plus pour certains si elle est faite honnêtement et vendue pour ce qu'elle est. Je n'y vois dans ce cas pas d'arnaque.

Bon, ai-je un peu fait évoluer ton opinion sur le sujet ?

Amicalement.

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Chère fidèle lectrice,

Il y a quand même un gros problème dans ton projet.

Tu n'es pas éditrice, tu es auteure (ou alors je n'ai rien compris). Tu n'es pas non plus correctrice d'édition. Quelle légitimité as-tu pour "corriger" le manuscrit des autres moyennant rétribution ? En quoi es-tu capable de pousser les auteurs à aller "au bout d'eux-mêmes" ?

Ecoute, c'est histoires de coaching, je trouve ça si symptomatique de notre époque. Maintenant, il y a des "coach" pour tout (j'écris "coach" entre parenthèses car je ne supporte pas ces mots anglais issus du monde de l'entreprise, qui ne veulent rien dire, qui ne disent rien, et qui n'auront jamais rien à dire). Un "coach" pour t'habiller, pour faire du sport, pour écrire, je ne sais quoi encore. Appliquer au domaine de l'écriture, c'est tout simplement ridicule. Et sinistre. Avant, au sein d'une même branche d'activité, on s'entraidait. Ca s'appellait le syndicalisme, ou le monde associatif. Notre premier réflexe n'était pas de se demander comment tirer quelques euros des poches de nos confrères, ou de nos aspirants confrères. On s'organisait. On partageait.

Récemment sur le blog, un lecteur a posté un commentaire qui m'a fait réfléchir. " On se rend compte que la plupart des gens voient une maison d'édition comme un professeur. Avec une note, des appréciations, et tout. Pour dire si c'est bien, ce qu'il manque. Je crois que Stoni le dit suffisamment dans tout son blog : un éditeur n'est pas un professeur, il ne sait pas ce qui est bien ou pas, il en fait qu'à sa tête : il n'est pas là pour vous donner des conseils mais pour évaluer votre potentiel artistico-commercial."

Il a raison. Ces histoires de sites de correction, de sites d'évaluation, ou pire encore de "coach", reflètent exactement ce besoin puéril qu'ont les auteurs d'être notés. La littérature, ça ne se note pas. Voilà pourquoi, entre autres, je n'aime pas ces concours de nouvelles qui pullulent ici et là.

Tu écris que "je - moi Stoni - dois être d'un grand perfectionnisme, que je n'ai pas besoin qu'on me relise, mais que d'autres ont besoin d'être poussés". D'une, c'est faux, je n'ai jamais écrit que je n'avais pas besoin de relecteurs, au contraire (cf. mon article sur les relectures ). De deux, eh bien, j'ai envie de te dire que si un auteur n'a pas la motivation suffisante pour travailler son propre texte, c'est qu'il ferait peut-être mieux de conserver l'écriture comme un hobby et ne de pas songer à la publication. Que les gens se bougent le cul et bossent un peu, bordel ! C'est incroyable comme il faut vous prendre par la main, parfois !

Je ne connais pas la méthode de Stephen King, ce genre de chose ne m'intéresse pas. J'ai déjà écrit un article sur ces méthodes.

Cela dit, reconnais au moins à ces auteurs le mérite de ne faire payer que 20 € (le prix moyen d'un livre) pour leurs conseils : je doute que tu factureras cette somme pour la lecture complète d'un manuscrit.

Voilà mon opinion, après, si tu veux donc te lancer dans des entreprises de "coaching", que veux-tu que je te dise. Fais donc.

Mais je ne conseillerais à personne de gâcher son argent de la sorte.

Fraternellement
Stoni1983

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 12:59

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J’ai reçu le message d’une fort charmante lectrice de mon blog qui – signe de son inestimable bon goût – me demanda mon avis sur les méthodes d’écriture et les ateliers d’écriture.

 

Aussi ai-je décidé de partager la réponse que je lui ai envoyée, bande de petits veinards.

Nous étudierons d’abord la question des méthodes, puis celle des ateliers.

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Les méthodes d’écriture.

 

Certains écrivains américains ont développé depuis fort longtemps des méthodes d’écriture qu’ils dispensent lors d’ateliers ou de stages.

Or, nous en sommes en France, et pour découvrir ces méthodes, nous devons nous rabattre sur les livres qui ont été édités à ce sujet (la majorité étant en anglais).

 

Mon avis sur ces méthodes : je n’en ai aucun.

 

Eh oui ! Ça vous coupe la chique, pas vrai.

 

Je n’ai jamais utilisé une méthode d’écriture. Pour être honnête, je n’avais qu’une très vague idée de l’existence de ces dites méthodes américaines avant que ma lectrice ne m’en parle.

 

En vérité, mon avis est surtout : lancez-vous sans moi, putain de bordel de merde.

Foncez ! Vous n’avez pas besoin de mon avis pour ça. Si elles vous attirent, testez ces méthodes, je suis sûr qu’il y a du bon à prendre dedans !

 

Mes lecteurs qui auront testé telle méthode pourraient en parler dans l’espace des commentaires de cet article, d’ailleurs ! Faites-nous donc part de votre expérience. Partagez ! (oui c’est beau le communisme, je sais – j’en chialerais presque)

 

Mais si à la base ça ne vous attire pas plus que ça, bof…

Mes conseils pour améliorer son style devraient déjà pas mal vous aider…

 

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Sur les méthodes d’écriture genre « être publié en deux mois ».

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Si nous autres pauvres Français ne bénéficions guère des ateliers d’écriture dispensés par Monsieur Philip Roth à Stanford (nan, je sais que ça existe pas, c’était un exemple), nous avons en revanche la joie inestimable de trouver à la pelle des bouquins du style : « conseils aux auteurs pour se faire éditer ».

 

Bon, c’est comme vous voulez.

Mais vous trouverez de bien meilleurs conseils sur mon blog, et cela gratuitement.

 

Ce que je reproche à ces bouquins, c’est d’être écrits par des gens qui ne savent pas de quoi ils parlent. Ou qui restent bien sagement dans les clous.

La plupart des auteurs des manuels « pour être édité » sont des types qui pondent des livres de commande à la chaîne : genre leur dernier travail c’était d’écrire un livre sur la cuisine au soja. Un beau jour, on leur a demandé de torcher un truc sur la publication.

 

Jamais ces livres ne vous révéleront le véritable fonctionnement de l’édition. Comme je le fais sur ce blog. Sans vouloir me vanter.

 

Je trouve ces ouvrages très chers pour ce qu’ils sont.

 

Mais bon après, c’est comme vous voulez. Ça vous tuera pas non plus d’en acheter un, si vraiment vous voulez essayer.

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Les ateliers d’écriture.

 

Ma réponse sera la même que celle sur les méthodes d’écriture « américaines ».

 

Je n’ai pas d’avis sur les ateliers d’écriture, car je n’ai jamais participé à un truc de ce genre-là.

 

Si vous avez envie d’en essayer un, allez-y, faites-vous plaisir !

 

Mais ne croyez surtout pas que ça vous aidera à vous faire éditer. Je reçois des messages d’auteurs déçus qui me disent : « j’ai dépensé des tas de pognon pour les ateliers de François Bon ou ceux d’Eric Poindron, et je suis toujours pas publié, je comprends pas ».

 

Si ces ateliers vous intéressent, allez-y par curiosité intellectuelle, pour le plaisir d’écrire, mais pas pour être édité. Sinon vous risquez d’être rudement déçus.

 

(Et attention par la suite à ne surtout pas critiquer la méthode d’Eric Poindron sur le oueb, sinon ça va chier pour votre matricule…)

 

Encore une fois, dans le cas où vous ne seriez pas alléchés plus que ça, les ateliers ne sont nullement une obligation.

 

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Conclusion où on en sort tous grandis.

 

Ma lectrice, dans son message, me disait « n’est-ce pas un peu hérétique d’apprendre des méthodes mécanistes d’écriture, n’est-ce pas tuer la spontanéité ? ».

 

Pardonnez-moi la vulgarité du vocabulaire, mais putain de chiotte de topinambour, qu’est-ce que c’est cette obsession que vous entretenez sur ce qui est hérétique ou pas ? Faites donc ce qui vous plaît !

A mon avis, il n’y a pas d’hérésie en écriture. Chacun travaille bien comme il le souhaite !

 

Et même si, par hasard, vous découvriez que telle méthode n’est pas si bonne que ça, qu’elle tue votre spontanéité, justement… Ma foi, vous n’aurez qu’à l’abandonner et revenir à votre bonne vielle façon de faire personnelle ! Qu’est-ce que ça peut foutre ?

 

Détendez-vous. Ecrivez de la façon qui vous fait envie. Aventurez-vous dans des nouveautés, si celles-ci vous attirent. Rester sur votre façon de travailler si elle vous convient. Voilà, quoi.

 

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Retrouve la méthode Stoni

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 13:38

 

 

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Au cours de cet été torride, que je passai dans quelque impensable libation éhontée (et dont je ne piperai mot), je reçus ce message d’une fidèle lectrice du blog.

 

 

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Cher et honorable Stoni,

 

Avant toute chose : bonnes vacances à toi, tu le mérites bien !

 

J’ai un problème.

Mon entourage est courageux, et j'apprécie sa franchise : c'est quelque chose d'assez rare je pense pour un écrivain. Il me signale gentiment qu'il n'aime pas ce que je fais, et certains n'hésitent pas à me faire comprendre que s'ils refusent de me lire, c'est que mes écrits sont trop chiants. Ouais. Carrément. Je préfère cela à une hypocrisie pourvoyeuse d'illusions.

Et pourtant, je fais des efforts : mon but n'est pas de faire de l'élitisme à deux balles ! Mais j'ai en moi des images, des effets, des thèmes, des messages que je veux rendre, et je m'astreins à m'en rapprocher toujours un peu plus : faut-il renoncer à ce qui me fait plaisir, aux thèmes et aux réflexions qui me touchent pour avoir un jour la chance d'être éditée ? Est-ce que ma manière d'écrire est plomblante par nature, car moulée dans une culture classique que je n'arrive pas à dépasser ? Ma capacité à faire chier le monde entier est-il un aveu de ma médiocrité ? Je ne sais pas, je t'avoue que je suis en plein doute. Et toi, qu'en penses-tu ?

 

Merci d’avance pour ta réponse, ô notre grand guide à tous.

 

Signé : une fidèle adoratrice

 

 

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Fichtre ! Ce message me sidéra.

Il y a peu, je vous révélais que je pensais avoir fait le tour des sujets « caca écrivain ».

 

Mais en voilà un, pourtant crucial, qui m’avait échappé : le douloureux problème intitulé « mes romans n’intéressent personne » (ou sa variante « les gens trouvent ça chiant ce que j’écris »).

 

Ce saumâtre sujet est à la hauteur d’un Stoni mode saint-bernard qui, tout à coup, retrouva sa verve bloguesque afin de voler au secours de cette charmante jeune personne.

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Quelle sera ma réponse à ce message ?

 

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Une première chose. J’ai expliqué dans plusieurs articles que, à mon avis, il ne sert absolument à rien de demander à vos lecteurs (entourage proche, amis, conjoint, etc) ce qu’ils pensent de votre roman. Ou s’ils ont aimé. ON S’EN BAT LES COUILLES. Vos lecteurs doivent vous servir à corriger LE ROMAN POUR QU’IL SOIT COMPREHENSIBLE, et éventuellement L’ORTHOGRAPHE, LA GRAMMAIRE. Voilà. Le reste on s’en fout !

 

 

J’en ai longuement parlé dans ces deux articles :

 

Des tuyaux pour mieux écrire

 

Les sites web participatifs de correction et de relecture

 

 

 

Voilà une chose que vous devez intégrer, vous les auteurs « débutants », sinon vous n’allez jamais vous en sortir.

 

Ô, lectorat incrédule ! Je vais te raconter une histoire : la mienne.

 

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J’ai commencé à écrire mes premiers romans « sérieux » vers 16 ou 17 ans.

 

Et tu sais quoi ?

 

Toute ma jeunesse, personne ne s’est intéressé à ce que j’écrivais. Mes amis ne lisaient pas, et quand ils faisaient une exception pour ma personne, ils abandonnaient mes œuvres romanesques au bout de dix ou vingt pages.

Je n’ai jamais connu un grand succès, adolescent, auprès de mon entourage.

Les caricatures que je dessinais en cours suscitaient bien plus d’intérêt !

 

Pourtant, j’aimais ça écrire, et j’étais assez frustré devant l’ennui qu’inspiraient mes textes !

 

J’ai ramé pendant des années à la recherche de lecteurs. Malgré tout, j’ai continué à écrire, car cela m’amusait.

Lorsque j’ai rencontré Aniki,  il a bien voulu lire mes magnifiques histoires enchanteresses. Voilà pourquoi j’ai décidé de vivre avec lui, d’ailleurs. Non je rigole, il y avait d’autres raisons. N’empêche, ça m’a fait plaisir. Enfin !

 

Aniki m’encouragea les années qui suivirent. Aniki et… Aniki et c’est tout.

 

Jusqu’à ce que je sois publié, pas grand monde ne s’est penché sur mes romans !

 

Malgré tout, j’ai été édité. Ben, je vous avoue, ça n’a pas changé grand-chose. Certains de mes amis ont daigné lire mon premier roman de bout en bout. Ils n’ont pas été très enthousiastes. Ce n’était franchement pas leur truc. Ensuite, ils ne sont plus donnés cette peine.

 

Et pourtant ! Pourtant j’ai été édité, pourtant j’ai eu mon lectorat, et vous connaissez la suite.

 

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Je ne sais pas quel genre de bouquin vous écrivez, mais vous devez être conscients que la plupart des gens lisent des choses pour se détendre.

Je ne critique pas cela. C’est un simple constat.

 

Si d’aventure vous écrivez des choses qui ne « détendent » pas, vous risquez d’avoir un peu de mal à débusquer des lecteurs bénévoles.

 

Ne croyez pas pour autant que vous ne serez jamais édités. Il existe un marché pour les romans « qui ne détendent pas ». Certes, vous vendrez probablement moins de bouquins qu’un auteur de romans à lire sur la plage, mais ça ne vous empêchera pas de faire votre petit bonhomme de chemin dans d’autres secteurs.

 

Méfiez-vous de ce que les gens peuvent penser de vos textes. Ce n’est pas du tout un indicateur de qualité.

 

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 13:12

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Message reçu l'autre jour :

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Cher Stoni,
Une question qui me turlupine depuis mon premier envoi de manuscrit, y-a-t-il un mauvais moment pour envoyer son manu aux éditeurs? Par exemple, là c'est les vacances. Au retour de vacances les éditeurs vont avoir un mois de retard (ou deux) de manuscrits empilés, surtout qu'ils vont être en pleine rentrée littéraire, puis les Prix et juste après la période de Noël et la rentrée d'hiver. Bref, une période très très chaude pour attirer leur attention. Est-ce que c'est une mauvaise idée de leur envoyer mon manuscrit maintenant ?

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Ma réponse : non, y'a pas vraiment de mauvaise période.

Par contre, j'aurais tendance à "déconseiller" d'envoyer en juillet et août, d'une parce que de toute façon les manus ne seront pas lus avant la rentrée, de deux parce que vous avez besoin de vous arrêter un peu et de vous couper de la recherche d'éditeurs. En faisant une pause de deux mois dans vos envois, vous vous faites du bien et vous en ressortirez avec plus de force pour affronter les hostilités dès la rentrée.

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 13:46

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Pour changer, parlons un peu de préparation éditoriale.

 

La préparation éditoriale concerne tout ce qui va se dérouler depuis la signature du contrat jusqu’à l’impression de votre bouquin.

 

Cette phrase comprend moult étapes qui vous feront suer sang et eau. Avec entre autres : les corrections demandées par votre éditeur.

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ATTENTION cet article concerne les ROMANS DE LITTERATURE ADULTE, dans le cadre d’un contrat d’édition à compte d’éditeur correctement distribué. Cela ne s’applique pas à la littérature jeunesse, ni à l’édition numérique, ni aux livres de cuisine ni à je ne sais quoi encore, COMME TOUT CE QUI SE TROUVE SUR MON BLOG…

 

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Lorsque vous avez signé un contrat d’édition, votre manuscrit va subir deux types de corrections.

 

1 : Les corrections, ou plutôt les modifications, demandées par votre éditeur, qui vont surtout viser le fond, le style, la structure du roman…

 

2 : Les corrections apportées par un correcteur professionnel qui vont être purement liées à la langue française.

 

J’ai déjà traité le deuxième type de corrections dans mon article sur l’orthographe.

 

Aujourd’hui nous nous concentrerons donc sur les corrections demandées par votre éditeur.

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Quand vous signez un contrat d’édition, je dirais que vous avez neuf chances sur dix pour que votre éditeur vous demande de changer des trucs dans votre texte.

 

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Mais quoi au juste ?

 

Ce qu’il va vous demander peut passer du simple au double, au triple, au quintuple.

 

Votre éditeur peut vous demander de changer le titre du roman. De modifier le dénouement.

De réécrire le texte avec un narrateur omniscient.

 

Bref, vraiment, ça peut être tout et n’importe quoi, et ça peut être très peu comme beaucoup.

 

 

Pourquoi ces modifications ?

 

J’ai déjà expliqué dans plusieurs articles que tout éditeur est fondamentalement jaloux de votre capacité à écrire des romans. Vous avez le pouvoir créateur : lui a le pouvoir financier.

Donc, trouver des défauts à votre livre lui permet de se rassurer et surtout de vous maintenir en état d’infériorité ( = vous êtes et resterez un caca, édité ou pas).

 

En outre, les modifications qu’il vous imposera lui promettent une certaine postérité : il aura laissé sa trace (à travers vos bouquins, mais c’est toujours mieux que rien).

 

Bon, ça c’était l’aspect psychologico-théorique.

 

En pratique, l’éditeur souhaite aussi améliorer votre texte et l’aligner sur les critères de sa collection, le rendre plus « lisible » et aussi plus « vendable ».

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Quand va-t-il me parler de ces modifications ?

 

S’il est un peu honnête, il le fera très tôt, dès votre premier échange téléphonique par exemple.

 

S’il est stupide, il attendra que vous ayez signé votre contrat pour vous en parler.

 

 

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Dois-je accepter toutes ces modifications ?

 

Toutes les accepter, je ne sais pas, mais les négocier, ça oui !

 

Sachez que, lorsqu’un éditeur vous parlera pour la première fois de votre livre, il va vous proposer un million de trucs à changer. Ça va vous faire peur. Vous allez penser : putain je dois tout réécrire !

Mais ne vous inquiétez pas : d’ici trois semaines, il aura oublié la moitié de ce qu’il vous suggère.

Il ne retiendra que les modifications qui lui tiennent vraiment à cœur.

 

Mon conseil sera donc le suivant.

 

Lorsque pour la première fois l’éditeur vous énumère toutes les modifications qu’il souhaite apporter au roman, écoutez-le et ne donnez pas votre avis.

S’il vous demande votre opinion, répondez : « il y a des choses qui peuvent en effet grandement améliorer le texte, je vais y réfléchir ».

 

Puis laissez-le revenir vers vous.

Vous verrez qu’il n’aura retenu que les choses auxquelles il tient vraiment.

 

A ce stade, je dois avouer que les « suggestions » d’un éditeur peuvent bel et bien améliorer votre texte. Tout n’est pas à jeter.

 

Voyez ce qu’il vous propose. Si vraiment des choses vous rebutent (changer le dénouement de tel chapitre ou du livre en lui-même, supprimer un personnage, un passage…), vous devez négocier, c’est-à-dire accepter des modifications pour pouvoir en refuser d’autres.

 

Il arrive que ces pourparlers soient assez violents, mais en règle générale l’éditeur connaît la règle tacite du « accepter pour refuser » et vous concèdera bien deux ou trois trucs que vous pourrez garder.

 

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Et si je refuse toutes ses propositions ? Que peut faire l’éditeur ?

 

N’oubliez jamais que, lorsque vous avez signé un contrat d’édition, rien n’est gagné tant que le roman n’est pas en librairie.

 

Ce que je veux dire, c’est que même si un contrat a été signé, votre éditeur a toute liberté de ne pas publier votre roman pour une raison ou pour une autre.

Ce cas de figure est prévu dans tout bon contrat qui se respecte.

 

Concernant les corrections et modifications, si vous ne vous mettez pas d’accord avec votre éditeur, ce dernier a parfaitement le droit de se retirer du projet. Vous récupérez vos droits (après un certain délai), vous conservez votre à-valoir, mais évidemment le roman n’est pas imprimé.

Vous devrez trouver un autre éditeur.

 

Vous comprendrez donc qu’il est très important d’être ouvert à des négociations.

 

Je ne vous dis pas de brader votre roman, de tout changer pour être absolument édité.

Mais vous devez vous préparer psychologiquement à changer deux trois trucs.

 

Franchement, je le répète, votre éditeur a sans doute raison concernant certaines modifications à apporter au roman, alors ne fermez pas la porte à ce qui peut vous aider à progresser dans votre métier : soit, apprendre à écrire.

 

 

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 13:23

 

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Plusieurs lecteurs du blog m’ont alerté sur l’éditeur Léo Scheer et sa politique de traitement des manuscrits.

 

Je ne connais pas très bien cet éditeur, sa ligne littéraire ne m’a jamais touché et je peine à cerner leur « positionnement sur le marché » - si je puis m’exprimer en ces barbares termes économiques.

Voilà pourquoi je n’avais jamais été sur leur site.

 

Mais j’y ai été bien obligé.

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Il y a quelques années, Léo Scheer lançait une collection intitulée « m@nuscrit » où en gros, si j’ai tout suivi, les manuscrits étaient sélectionnés par des lecteurs lambda (et non par les employés de sa maison d’édition).

Bon, déjà, rien que le nom de la collection : « m@nuscrit », je trouve ça complètement naze. Enfin. Question de goût.

Léo Scheer avait donc préfiguré les comités de lecture « citoyens » des Nouveaux Auteurs : ce sont des quidams qui lisent et évaluent vos manuscrits.

J’ai déjà donné des liens vers le blog de Ludovic Mir, où il démonte avec minutie l’aspect soi-disant « démocratique » de ces pratiques.

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Tout comme lui, je juge cette idée ridicule.

Je ne vois pas pourquoi de simples quidams jugeraient les manuscrits d’auteurs candidats à une première publication. L’édition est un métier. Quand j’écris un roman, j’aspire à ce qu’il soit évalué par des professionnels. Pas par Madame Michu, assistante médicale de son état.

Non, je caricature, mais au fond le principe c’est ça.

Vous allez peut-être répliquer que, au final, c’est le lecteur lambda qui fait l’édition, car c’est lui qui achète les bouquins. Eh bien non, je ne suis pas d’accord. C’est comme si on demandait à des consommateurs d’évaluer les épreuves du CAP boulangerie, sous le prétexte qu’au final, c’est le client lambda qui va acheter sa baguette tous les matins. Ouais, mais les mecs qui se sont cassé le cul à apprendre le métier de boulanger, ben ils veulent être notés par des experts dans le domaine.

L’édition c’est pareil.

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Sans compter les dérives que promet inexorablement ce principe des « comités de lecture démocratisés ».

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Attardons-nous sur le cas de Léo Scheer.

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L’auteur qui soumet son manuscrit « numérique » doit payer la somme de 15 € afin de pouvoir lire les « commentaires » rédigés par les « lecteurs citoyens ».

15 €. Sans déconner. Autant dire de la pure arnaque. Je n’ai jamais entendu parler d’un éditeur qui faisait payer les auteurs pour que ceux-ci lui soumettent des manuscrits ! Même les éditeurs à compte d’auteur n’osent pas (eux, ils te font raquer pour publier le bouquin, pas pour le soumettre) !

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Certains vont sûrement répliquer : « ouais mais chez Léo Scheer tu soumets ton manuscrit par email, donc tu n’as pas de frais d’envois postaux, finalement ça compense ! ».

Ok, mais quand tu envoies un manuscrit par la poste, c’est LA POSTE QUI RECOLTE LE FRIC. PAS L’EDITEUR. Ça fait tout de même une grosse différence…

 

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En outre, des personnes qui ont participé à cette mascarade m’ont raconté que leur manuscrit s’est retrouvé aussitôt retranscrit en intégralité sur internet, et cela sans qu’on leur demande leur accord. En gros : ton texte est diffusé massivement à tous les « lecteurs citoyens » inscrits pour évaluer les manus, et voilà, fête du slip, n’importe qui a accès à ton texte et peut te piquer toutes tes idées.

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Bien sûr le « piquage de petites idées » dans les manuscrits se pratique également chez tous les éditeurs (j’en parle un peu ici), mais là, c’est une véritable incitation au vol et un irrespect complet des lois encadrant la propriété intellectuelle !

 

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En conclusion, vous aurez compris mon message : n’envoyez pas votre manuscrit aux Editions Leo Scheer. Ne filez pas 15 € à cet éditeur arnaqueur. Y’a plein d’autres adresses qui vous prennent vos textes gratis.

 

Faut pas déconner, quand même.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 15:21

 

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Salut Stoni, connais-tu des éditeurs qui acceptent des romans décalés / déjantés / vulgaires / sérieux / drôles / tristes, etc… ?

 

Salut Stoni, connais-tu des éditeurs sérieux parce qu’avec tout ce que tu dis sur ton blog, je ne sais pas à qui envoyer mon manuscrit ?

 

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Combien de fois par semaine je reçois, sur Facebook ou par mail, ce genre de message ?

 

Voilà un article qui me permet de répondre à tout le monde une bonne fois pour toutes.

 

Comme je l’avais déjà précisé dans mon article sur les critères de sélection des manuscrits, je ne donne pas d’adresse d’éditeurs. Aucune. A personne.

 

Mais pourquoi ? t'écries-tu, au comble du désespoir, camarade lecteur. Mais pourquoi ?

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Mais parce que je ne veux pas lire vos manuscrits.

 

Vous ne vous rendez peut-être pas compte, mais je ne peux pas vous aiguiller vers telle ou telle maison à partir de simples adjectifs.

Mon manuscrit est drôle, est déjanté, est décalé, est trash, ceci, cela. Pour vous, ça veut tout dire. Pour moi, ça ne veut rien dire. Ce que vous entendez par « décalé », n’est certainement pas ce que j’entends moi.

Je ne sais pas ce que vous voulez dire par « trash » et pour être honnête je ne veux aucunement le savoir. Pour cerner ce que vous voulez dire par « trash » (ou « marginal » ou « classique »), je devrais lire vos manuscrits. Et ça, je ne peux pas le faire. Ce n’est pas mon métier.

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Alors, comment allez-vous vous débrouiller tout seul pour trouver des adresses ?

 

Sachez déjà que la plupart des gros éditeurs font tous les genres possibles. Essayez chez eux (après avoir vérifié sur internet qu’ils ont une collection SF au cas où vous faites de la SF, par exemple).

 

Pour les éditeurs « moins connus », allez en bibliothèque et / ou en librairie. Regardez ce qu'il y a dans les rayons. Notez les noms des éditeurs. Lisez des magazines littéraires à la bibliothèque, lisez des webzines littéraires sur internet, des blogs de lecteurs. Essayez de voir qui fait quoi. Ça demande un peu de temps, mais vous voulez être édité ou pas ?

 

Cherchez des romans qui ressembleraient un peu au vôtre en faisant des recherches sur Google. Vous estimez avoir écrit un roman « trash » ? Eh bien cherchez des romans « trash » sur Google.

Et puis regardez qui les a publiés.

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Quand vous aurez récupéré des noms, vérifiez (sur internet toujours) qu’il ne s’agit pas de Pourritos et que ces maisons sont bien distribuées et diffusées.

Comment ?

Tout est expliqué dans ces deux articles : comment repérer un éditeur pourri et une liste de bons distributeurs diffuseurs.

 

Ça ne sert à rien d’envoyer vos manuscrits à des éditeurs pourris. Quelques recherches sur internet vous épargneront de dépenser de l’argent en timbres pour rien.

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Voilà. Cela est faisable sans dépenser un centime. Comme pour tout, la recherche de noms d’éditeurs demande simplement du temps et de volonté.

Je suis sûr que vous en êtes tous capables.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 13:35

 

 

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Ce week-end j’ai reçu un courrier de lecteur ô combien intéressant. Le voici :

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Bonjour Stoni,

 

J’ai 36 ans, et je suis en train d’écrire un roman. C’est difficile, mais j’y mets beaucoup de moi-même. Je me suis procuré un livre: Comment écrire son premier roman, de Pascal Perrat. J’ai commencé à le lire mais j’ai été pris d’effroi lorsque je suis arrivé à un passage disant que « les chances de se faire éditer après 40 ans sont faibles ».

Je suis vraiment décidé à aller au bout du livre que j’ai commencé à écrire, mais pour moi la finalité est d’être édité! Je veux voir ce livre, ou un autre peut-être, sur les étagères d’une librairie un jour.

Est-ce que je me leurre en me donnant cet objectif? Mes chances d’être édité après 40 ans sont-elles si minces que ça?

 

 

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Alors ça, c’est nouveau, ça vient de sortir : maintenant il y aurait un âge limite pour décrocher son premier contrat d’édition !

 

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Ce message tombe à pic car il me permet de vous dire ce que je pense des livres « de conseils pour se faire éditer ou pour écrire des romans ».

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : la plupart sont de la merde.

Bon, y’a à prendre et à laisser. Y’a peut-être des conseils de présentation du manuscrit, ou des conseils pour améliorer son style, qui seront intéressants.

Mais, sans vouloir me vanter, vous trouverez dix mille fois plus de trucs sur mon blog (gratuit) que dans ces machins qu’on vous fait payer minimum dix euros !

 

Parce que, si en plus de vous coûter du fric, ces livres vous disent n’importe quoi, on s’en sort plus !

Et c’est le cas avec ce livre de Pascal Perrat (je me demande qui c’est ce loustic, pour sortir des trucs pareils ?).

 

Non, je vous rassure, les chances de se faire éditer après quarante ans ne sont pas faibles !

Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire !

 

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Les chances de se faire éditer sont faibles A N’IMPORTE QUEL AGE !

 

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A quarante ans, vous êtes encore considéré comme un « jeune auteur ».

Je sais pas à quel âge le basculement se fait. Des fois je lis des trucs du genre « ce jeune auteur de 44 ans… »…

 

Peut-être que, après cinquante balais, vous ferez tout de même moins bander les éditeurs. Je ne dis pas que vous êtes vieux après cinquante ans, mais bon, c’est vrai, vous avez moins un profil « djeuns ».

Mais ça ne vous empêchera pas non plus d’être édité ! Faut pas déconner !

Si vous avez le bon manuscrit, ça ne freinera pas un éditeur !

 

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A ceux qui ont peur d’être refusés à cause de leur âge, voici quelques infos à retenir.

 

Relisez mon article sur les critères de sélection des manuscrits par les éditeurs. Seul le manuscrit compte, rien d’autre ne compte ! Dites-vous que avez cent fois plus de chances d’être refusé uniquement « à cause »de votre manuscrit ! Votre âge on s’en bat les couilles !

Pour que vous soyez refusé à cause de votre âge, il faudrait déjà que votre manuscrit ait convaincu l’éditeur, ce qui, sans vouloir vous déprimer, a peu de chances de se produire (mais qui peut se produire néanmoins, sans quoi ce blog n’existerait pas…).

 

De plus, si vous avez peur que votre âge « refroidisse » un éditeur, ne l’indiquez pas dans votre lettre d’accompagnement ! Tout simplement ! Ainsi, vous êtes sûr que cela n’influencera pas les éditeurs quand ils recevront votre prose !

 

Enfin, vous pouvez aussi tout à fait vous rajeunir. On ne m’a jamais demandé ma carte d’identité quand j’ai signé des contrats d’édition. Vous pouvez bien vous enlever cinq ans. Franchement, personne ne s’en rendra compte.

 

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Après, c’est vous qui voyez !

Choisissez la formule qui vous convient le mieux !

 

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