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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 13:34

 

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Comment j'ai travaillé chez les putains de 3 suisses

 

 

 

 

Première partie : un premier pas dans la secte

 

 

 

 

 

 

C'était en 2006. J'étais jeune, j'étais naïf, j'étais pauvre. Je fus traumatisé.

C’est un peu mon Vietnam de salarié, que je vais vous raconter. Mon seul vrai trauma professionnel. Cela dura trois jours. Trois jours en enfer.



Tout frais émoulu de ma vingt-troisième année, je cherchais un emploi à temps partiel. N'importe quoi. En petits boulots, j'ai à peu près tout fait. Livreur, distributeur de journaux, manard, etc, etc. Bêtement, je me tournai vers l'intérim. Je me pointai avec mon petit CV dans une de ces succursales ô combien parasitaires que nous appellerons
Intérim SA.

Je me trouvai face à une jeune employée bien mise.

- Vous avez été télé-enquêteur ? Releva-t-elle dans mes dizaines d'emplois divers et variés.

En effet, j'avais fait des enquêtes par téléphone, entre autres aventures professionnelles exaltantes au cours de ma jeune existence.

L'employée bien mise me soumit aussitôt une offre d’emploi.

-Il s’agit d’un poste de conseiller clientèle, en réalité, vous réceptionnez des appels de clients pour un leader français de la VPC. Vous enregistrerez les commandes et…

Interloqué, je demandai ce que signifiait VPC : vente par correspondance. L’entreprise concernée : les 3 Suisses.

Je demandai si j’aurais à assurer une quelconque responsabilité de vente, ce à quoi je me refusai. La jeune employée d’Intérim SA me répondit par la négative. En gros, je serais le type que vous avez au bout du fil quand vous appelez pour commander la doudoune vert pomme référence 345BA230 et la cafetière Brandt 830HL173. Ce programme ne me dégoûta pas, mais je spécifiai que je désirais travailler à temps partiel, en journée et surtout pas le week-end. La jeune femme acquiesça, encore plus enthousiaste que moi. Elle me servit tout un baratin sur la possible reconduction de mon contrat intérimaire en  CDI , ce qui, à ses yeux, semblait être une sorte de manne céleste octroyée par un autorité managériale excessivement magnanime.

Candide, je m’attendais à être envoyé chez les 3 Suisses  dès le lendemain, afin de commencer mon boulot. Que nenni ! Au lieu de me faire signer un contrat de mission intérimaire, la jeune employée me fixa un entretien, non pas avec les 3 Suisses, mais avec Intérim SA. Ces derniers désiraient s’assurer de mes compétences grâce à un test.


Je revins quelques jours plus tard pour une simulation de situation professionnelle. Ce qui, concrètement, se déroula de la sorte : la jeune employée bien mise m’enferma dans un bureau aveugle, où je commençai à prendre peur (allais-je être assailli par une meute de voleurs, de violeurs, d’assassins ?). Le téléphone du bureau sonna et je décrochai, hébété.

- Voilà la mise en situation ! ricana la voix de la jeune employée au bout du fil. Je suis une cliente, vous voulez bien ? Bon, je veux commander une machine à laver. Laquelle vous me conseillez, M. Stoni ?

Toujours hébété, je récupérai la documentation qu’elle m’avait fournie avant de me foutre en quarantaine. J’y trouvai trois pages photocopiées, illisibles, au sujet de plusieurs machines à laver, assorties de leurs caractéristiques. Nous poursuivîmes notre simulation tandis que, tout en retenant un fou rire, je l’interrogeai sur son budget et sur la machine à laver dont elle rêvait. Ma conversation la convainquit, car, une fois qu’elle se fit l’heureuse acheteuse d’une Miele réf. 574FN298, elle me délivra de mon emprisonnement pour me refiler un test de personnalité.

Face à ces trente pages de QCM, je me demandai si je postulais pour faire agent des RG ou pour un simple emploi de conseiller clientèle (l’euphémisme pour désigner le type qui prend vos commandes).

Etant d’un naturel assez obstiné, cette mascarade ne m’avait pas encore découragé, et convoitant donc toujours ma mission intérimaire, je mentis copieusement pour feindre un profil commercial.

 

Question 23 : Vos occupations le week-end ? a) lecture b) ciné tout seul c) sorties festives avec mes nombreux amis

 

Je cochai c), ce qui était d’une fiction notoire, etc.

dès que j’en eus fini de me réinventer en mec inculte, extrêmement sociable et féru d'esprit de compétition, la jeune employée bien mise corrigea mon test de personnalité, pour ensuite m’annoncer (tandis que j’imitais un air agréablement surpris) que je correspondais pile poil au profil du poste (un mec inculte, extrêmement sociable et féru d'esprit de compétition, donc) – j’en avais de la chance, dites donc !

Là, je m’attendais une nouvelle fois à être expédié dès le lendemain chez les 3 Suisses pour enfin commencer mon travail. Que nenni, deuxième édition ! La jeune employée préféra me fixer un autre entretien, mais cette fois avec LE DIRECTEUR DU PLATEAU TELEPHONIQUE des 3 Suisses, s’il vous plaît. Je refoulai mon impatience et approuvai d’un son de gorge atrophié.


Le surlendemain, je me pointai au rendez-vous. Le directeur, un gus en costume, me fit visiter le plateau téléphonique avec un enthousiasme qui me porta à l’interrogation : était-il sous cocaïne ? Des quarante postes de travail, soit, un ordinateur, un téléphone et un casque équipé d’un micro, tous les mystères me furent livrés. Puis il me conduisit dans la grandiose salle de réunion, lui assis à l'extrémité d’une table prévue pour une trentaine d’intervenants, moi assis à l’autre bout, ce qui nous obligea à nous hurler les phrases que nous nous échangions. Ces phrases s’articulèrent d’abord sur des considérations indispensables sur la pluie et le beau temps (« il pleut pas mal depuis la semaine dernière, non ? »), moins initiées par moi que par lui, cela va de soi. Puis il en vint au fait et me mitrailla de questions sur ma personnalité (que je prétendis être celle d’un mec inculte, extrêmement sociable et féru d'esprit de compétition, vous l’aurez deviné) et sur mon parcours professionnel (soit, des petits jobs de merde). Bref, ce superbe baratin s’étendit sur une bonne heure, au terme de laquelle je ne savais toujours pas si j’étais sélectionné ou non pour cette mission d’intérim.

Il eut néanmoins la prévenance de me confier que c’était Intérim SA qui me communiquerait la fameuse information, dont la décision lui nécessitait un certain temps de réflexion, apparemment.

 

 

 

 

tchekhov

 

 

 

 

Je repartis donc chez moi quelque peu dubitatif.

A peine revenu dans mon deux pièces, mon portable sonna et la voix de la jeune employée bien mise me salua tout miel.

- Excellente nouvelle, M. Stoni : vous êtes pris chez les 3 Suisses!

- Euh, en intérim, c’est d’intérim dont on parle, hein ?

Car, vu l’euphorie amphétaminique dont cette fille faisait preuve, je me demandais si je n’avais pas été directement engagé via le providentiel-miraculaire-canonisable CDI !

-Pardon ? qu’elle expectora.

-Non rien… Alors, d’accord, c’est une bonne nouvelle, hum.

-Y’a juste un tout petit problème. Vous avez dit à M. Costume que vous n’étiez pas disponible le samedi. Et il faut être disponible le samedi. Vraiment. Sinon vous commencez mercredi.

Stupéfait, je me souvins lui avoir clairement dit que je ne désirais pas travailler pendant les week-end. Bon, j’acceptai quand même, en espérant pouvoir m’arranger avec l’employeur une fois sur place.

-Quand est-ce que je peux venir signer le contrat ?

-Oh mais vous viendrez la semaine prochaine, pour ça, on est pas pressés…

-Ben si, je ne commence pas une mission sans avoir signé un contrat. J’ai eu une mésaventure avec ça une fois, je ne veux pas que ça se reproduise.

-Mais puisque vous êtes pris !

-Si la mission est annulée au dernier moment, la loi oblige l’agence d’intérim à me rémunérer tout de même, mais pour ça je dois avoir signé le contrat…

-Bon, bon ! Venez cet après-midi !

Là-dessus, elle raccrocha, en boule, soupçonnant probablement en moi un sectateur cégétiste patenté. Je retournai la voir pour parapher mon contrat, lequel concernait uniquement ma période de formation, qui je l’appris avec consternation, allait durer trois jours ! Quelle science secrète allait-on m’inculquer, pour que cela requît deux longues journées et une non moins longue demi-journée ? Dix-huit heures ? Je me souvins avoir été formé aux sondages par téléphone en deux heures, et il ne me semblait pas que la prise de commande fût tellement plus compliquée.


Et ces trois jours, ce sont ceux dont j’ai parlé en introduction, car je n’étais pas destiné à aller au-delà.

 

 

Si quelque science secrète on tenta de m’inculquer pendant cette vingtaine d’heures, ce n’est point celle de la prise de commande, mais celle du lavage de cerveau et du bourrage de crâne.

 

 

 

 

 

Au terme de ces plusieurs entretiens vétilleux non rémunérés, j’arrivai un beau matin au plateau téléphonique.

Immédiatement, on m’enferma (une nouvelle fois) dans une salle de réunion, non plus seul, mais en compagnie de quatre personnes dans la même situation que moi.

Toutes attendaient le formateur, trépidantes d’impatience. Le formateur s’avéra être une formatrice, quinquagénaire en tailleur easy relax, qui se pointa avec une VHS, alluma la télévision, et nous imposa un visionnage. Elle nous annonça qu’il s’agissait d’un reportage sur les 3 Suisses, au cas où nous ne connaîtrions pas. Puis, la démoniaque VHS lancée, elle disparut.

 

 

 

 

Dans un silence respectueux, nous assistâmes à trente minutes de célébration ininterrompue à la gloire des 3 Suisses. Leur histoire incroyable : partant de rien du tout, quelques messagers avaient monté une petite boîte de vente par correspondance (le pathos misérabiliste) qui en quelques décennies, était devenue un véritable empire de la doudoune vert pomme et de la cafetière Brandt livrées par la poste (l’irrésistible ascension qui ferait passer Tony Montana pour un amateur). Les chiffes d’affaires pharaoniques nous furent débités sur fond de diagrammes abscons. Des reportages dévoilèrent des employés thuriféraires louant la qualité de leurs conditions de travail (« j’ai des RTT deux fois par semaine ! » ou « les 3 Suisses, c’est bien plus qu’une entreprise, c’est un esprit de famille »). Après quoi, le reportage s’intéressa aux produits, plus spécifiquement aux vêtements, ligne phare retravaillée par des designers de mode à lunettes (« cette année, nous avons misé sur les teintes automnales, car nous visons la jeune femme dynamique qui travaille, la Bridget Jones française, hi hi hi ! »). Pour finir, nous eûmes droit à la valorisation de l’outil téléphone, avec des images filmées au plateau téléphonique (que je ne reconnus pas), truffées de conseillers clientèle ravis (« nous sommes le premier contact avec le client, nous sommes la clé de voûte de les 3 Suisses !») et visiblement drogués (« les 3 Suisses, c’est cooool ! »).

Pendant cette infâme vidéo, je haussai les sourcils en refoulant des ricanements sidérés.

La vidéo arrivée à son soulageant terme, j’espérai pouvoir respirer un peu. Hélas, la formatrice se fit attendre, aussi mes camarades entamèrent-ils une discussion sur les
3 Suisses, et cela avec un amour passionné.

-C’est vraiment une opportunité pour nous ! Ils nous proposent un super poste.

Je précise que tous avaient été engagés en intérim pour le même emploi que moi, celui de conseiller clientèle, rémunéré au SMIC, bien entendu.

-Y’a des possibilités d’évolution géniales ! On peut peut-être arriver à être chef d’équipe ! Vous vous rendez compte ?

-Et puis ça se voit qu’y a une bonne ambiance, les patrons ont l’air super cool, chuis trop contente !

Dans mon coin, je me contentais de hocher la tête en me demandant si Intérim SA avait oublié de me fournir des pilules euphorisantes, type ectasy et consorts.

 


La formatrice revint au bout d’une autre longue demi-heure, et nous demanda notre feedback quant à la vidéo. Chacun notre tour. Mes camarades s’étendirent en superlatifs mélioratifs, et quand mon tour vint, je lâchai un mou : « Ouais, on a appris pas mal de trucs. » Là, la formatrice eut un regard circonspect et nota ma réponse sur l’une de ses secrètes fiches. J’entrepris de penser que nous étions repérés, ma sobriété et moi.

Ensuite, nous fûmes obligés de nous présenter. Mes camarades ne se contentèrent pas de livrer leur nom et leur âge : ils distillèrent également toutes les étapes de leur parcours professionnel, leurs motivations pour rejoindre les 3 Suisses(qui, apparemment, marquait un nouveau tournant dans leurs vies), puis leurs passions diverses et variées (animaux de compagnie, sports, mode, etc…). Je fus mortifié quand mon tour vint, ne sachant que dire au juste sinon mon prénom et mon patronyme. Puis je me tus. La formatrice attendait une potentielle suite, ses yeux grand ouverts dardés sur ma pomme. Cela dura, alors je rouvris la bouche pour accoucher d’un pitoyable :

-Pour l’instant j’ai surtout fait des petits boulots. Ben voilà quoi.

Que pouvais-je raconter d’autre ?

J’eus droit à cinq paires d’yeux interloqués, dont une paire davantage assassine qu’interloquée : celle de la formatrice.

Elle oublia son indignation pour introduire l’heure des questions. Eh oui, si nous avions des questions, c’était le moment ou jamais ! Je m’attendais à des choses très prosaïques, par exemple au sujet de la rémunération, des horaires. Manqué-je d’imagination ? Car mes camarades ne s’encombrèrent pas une seconde de ces sujets-là, leur préférant des préoccupations qui me laissèrent pantois.

-Sur la vidéo, on voit bien que les 3 Suisses veut cibler un public plus jeune. Franchement, vous avez encore beaucoup de travail à faire à ce niveau-là ! Non je dis ça parce que je suis assez fashion quoi, vous voyez, et c’est dommage parce que j’aimerais trop m’habiller chez vous, c’est quand même plus pratique, et puis, on aura droit à des réductions, non ?

Au sujet des réductions, tout le monde se réveilla dans des accès utopiques.

-Ah bah oui, on a droit à quoi comme réductions ?

-On peut en faire profiter nos amis ?

-Sur toutes les pages du catalogue ?

Eh bien, ils furent déçus, car ils n’avaient droit à rien ! La formatrice les endormit avec un baratin sur le fait que, si nous passions en salutaire-providentiel CDI, nous aurions droit à de misérables pourcentages de ristourne sur un produit chaque mois, ce qui eut toutefois l’efficacité de soulager toute la bande.


Après quoi, nous entamâmes la formation proprement dite.



Nous pénétrâmes dans une salle pourvue d’ordinateurs, et, innocent jeune homme que j’étais ! je pensais que nous allions nous mettre au boulot, apprendre les rudiments du logiciel, je ne sais trop quoi.
Que nenni, troisième édition ! La formatrice nous fit disposer les sièges en demi-cercle devant elle, qui trônait ainsi en vénérable déesse devant nos prunelles ébahies.

Tout la journée durant, jusqu’à six heures du soir, nous restâmes assis dans cette position. Et toute la journée durant, nous l’écoutâmes nous asséner la divine parole de l’entreprise.

D’abord, son discours se fit offensif.

-Avant de commencer, je tiens à vous dire que nous, on cherche des gens vraiment motivés. Si pour vous le poste de conseiller clientèle c’est uniquement un travail alimentaire, je vais être sincère : levez-vous et prenez la porte. Nous on veut des gens qui ont envie de se défoncer, qui vont au-delà d’un salaire pour manger. Si c’est ça que vous cherchez, vous prenez vos affaires et vous vous en allez. C’est bien clair ?

Je puis vous assurer qu’à ces mots, ma cervelle exécuta une sensationnelle pirouette sur elle-même. J’étais tellement scié que je dus me concentrer pour ne pas blêmir.



Nous étions des intérimaires.

L’une d’entre nous n’était même pas rémunérée à quelque niveau que ce soit par les 3 Suisses, mais par les ASSEDIC (principe du stage de « réinsertion » en entreprise, pain béni pour les patrons qui jouissent ainsi d’une main-d’œuvre totalement gratuite).

Nous étions payés au SMIC.

 

 

Et on osait exiger de notre part de ne pas considérer ce travail merdique comme un travail alimentaire. Précarité, salaire de misère, et par-dessus le marché, allégeance totale au patronat !

Mon envie de cracher à la gueule de notre formatrice prit une ampleur effarante.

Et j’hésitai à en effet me lever et me tirer, tant je me sentais insulté.

Pendant plusieurs secondes qui requirent toute mon énergie intellectuelle, je pesai le pour et le contre. Une chose était sûre : je quitterais cet enfer au plus vite. Mais où était mon réel avantage ? Me tirer dès la première matinée et me faire sucrer ma rémunération pour la période de formation ? Ou bien, prendre mon courage à bras le corps, finir la formation, respecter le contrat que j’avais signé et me faire payer en totalité ?



Je décidai donc de rester jusqu’au terme de ces trois jours.

 

 

http://www.topito.com/wp-content/uploads/2012/05/Chiens-suspicieux010.jpg

 

La formatrice nous distribua une documentation d’une centaine de pages sur la culture d’entreprise. La grand-guignolesque célébration de la VHS me parut bien inoffensive, dès lors. Car ce fut un soliloque interminable qui s’instaura, sur tous les bienfaits des 3 Suisses, qui visait à faire de cette société notre nouvelle religion. Avec sa Genèse : les trois quatre coursiers qui ont monté leur petite boîte, donc. Son Exode : la fièvre de l’accumulation capitaliste, les millions de clients, l’établissement à l’étranger. Ses Prophètes : les différents patrons bien sympathiques qui s’étaient succédés, et tous les changements révolutionnaires qu’ils introduisirent. Son Lévitique : l’institution divine sous toutes ses coutures et ses actions sociales et humanitaires de par le monde. Son Deutéronome : fort de son propre décalogue, les 3S (sourire, sympathie, spontanéité) auxquels nous devrions nous conformer corps et âmes, plus tous les codes sociaux à intégrer (la bise sur les deux joues quand on souhaite bonjour à un collègue, le tutoiement, le déjeuner pris en société…).

En ce qui concernait la bise sur les deux joues, cela me posa un gros problème. De fait, dès que je croisais quelqu’un dans les couloirs (quand nous étions relâchés des séances de lavage de cerveau pour aller aux toilettes, par exemple), je m’excusai en prétendant que je souffrais d’une grippe virale...

 

 

 

 

Stoni finira-t-il la démoniaque formation ? Rejoindra-t-il la secte des 3 Suisses ? En deviendra-t-il grand sachem ? Bernard et Bianca voleront-ils à son secours ?

 

 

La suite est ici !

 

 

 

 

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commentaires

S
<br /> ah non, ma formatrice elle était pas coincée du tout, elle arrêtait pas de raconter sa life, notamment sa life privée.<br /> <br /> <br /> puisque tu es resté bien plus longtemps que moi : après, c'était encore pire ou ça se calmait ?<br />
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D
<br /> Pas très courageux, j'ai réussis à tenir presque un an... et il y en a des choses à raconter sur les 3 Suisses. Je pense que tu as eu droit à la même formatrice que moi, un peu bobo coincé<br /> précieuse et ridicule... Finalement tu as bien fait...<br />
Répondre
S
<br /> je me demande toujours s'ils simulaient ou pas, les autres "de la formidable équipe".<br />
Répondre
A
<br /> Ah comme on les reconnait là, les nouveaux concepts ( si, si ) de la formation et du travail. Dès le début tu pars mal, Stoni, très mal. Première faille : ton bon sens, ta volonté te de mettre au<br /> boulot illico. Seconde faille, et je devrais parler de fracture, ton refus de t'esbaudir devant les videos comme un mouflet de 5 ans devant sa première game boy. Ce n'est pas bon du tout pour ton<br /> avenir! la preuve, tu t"intègres pas !<br /> <br /> <br /> En résumé, les formateurs et les diaboliques de Pole Emploi doivent se méfier du bon sens .<br /> <br /> <br /> Je ne sais pas quoi faire pour t'aider ;)<br />
Répondre
S
<br /> Joseph, te concernant, tout est déjà prévu : tu seras nommé ambassadeur de France en RDA. Comme la RDA n'existe plus vraiment, tu peux considérer cela comme une sorte d'emploi fictif, mais dont<br /> la fictivité prendra fin lors du retour de la RDA.<br />
Répondre

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