La réaction en chaîne (ou : y'a un truc qui va pas avec moi)

Je sais pas vous. Mais moi, j'ai des périodes où tout ce que j'ai fait, tout ce que je dis, eh bien, rien ne va. Je commets boulette sur boulette, gaffe sur gaffe, connerie sur connerie. Toutes mes initiatives (mondaines) se soldent par des échecs retentissants.

La question est : quand est-ce que cette période va finir.

Je dis quelque chose qui rend les gens mal à l'aise. Je fais un geste, le pensant amical, qui contrarie fortement la personne à qui je l'avais adressé. Les atomes ne se crochètent pas. Je dois dégager de mauvaises ondes. J'en reçois tout autant. Il y a une dominante chaotique dans ma vie (artistico-professionnelle). En termes purs de communication, les messages que j'émets ne sont pas correctement interprétés. De la friture parasite la ligne.

Au début, j'ai insisté.

J'ai essayé de réparer mes torts.

Je n'ai fait qu'empirer les choses.

Le mieux à faire, selon moi, est de m'isoler en attendant que ça passe. Ou que ça ne passe pas.

Ah ! Pourquoi m'a-t-on fait ainsi ? Je suis un bien piètre politico-mondain !

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Comments

[stoni]

@ Ludovic : c'est un peu comme le décalogue. tu te dis, ouais, y'a des trucs qui avaient un certain fondement quand même.


 


@ Capitaine : Aukazou je l'ai pécho chez Monsieur Chocapic. Je crois qu'il s'agit d'une prof de français.

[Ludovic]

Il faut piocher dans la sagesse populaire. La sagesse populaire, c'est le remède à tous les maux, à toutes les petits soucis du quotidien.


- Il n'y a que celui qui ne fait rien qui ne fait pas de connerie.


- Faute avouée, faute pardonnée.


- Quand on a touché le fond, on ne peut que remonter.


- Vaut mieux ça qu'une jambe cassée.


- Y a plus malheureux que moi.


Et le célèbre et caetera...

[Capitaine]

Ben non, mon ami, c'est Mathieu. 


Qui est Aukazou, d'ailleurs ? Ses derniers commentaires m'ont... interpellé. 

[stoni]

Je n'ai même pas l'excuse de l'alcool.


 


Ton ami Jacques Chirac ? Serais-tu Eric Poindron ? ...

[Capitaine]

Ah ! Ces paroles malheureuses, qui se veulent sarcastiques et spirituelles, mais qui blessent et offensent, et qu'on éructe aux dîners parce que l'alcool nous l'autorise !  


Maudite verve qui nous fait bavasser et transgresser les rèles de bienséance les plus élémentaires.


Quand l'indélicatesse manque, c'est parce que nous ne trouvons rien à répondre aux politesses des convives ou que nous ne savons parer le coup d'un rival ou d'un ennemi. 


Parfois, on a l'impression de tout faire à l'envers. On parle trop fort, le geste est brusque et le babillage vain, on sent bien que nos inutiles gesticulations sont remarquées par le tout-venant
et qu'on verse dans le ridicule.


J'admire ceux dont l'aisance apaise et flatte, ceux dont la présence et les bons mots enchantent, ceux qui n'ont honte de rien, ceux qui, en deux verres de vin et du fromage, s'allient tous les
suffrages, tels Jacques Chirac et mon ami Mathieu.