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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 17:03

 

 

 

Clopine fait partie des lecteurs réguliers de mon blog. Elle tient le sien, dont je n'ai jamais trop osé donner l'adresse dans mes liens, de peur de corrompre l'atmosphère douillette qui y règne. Car, sache-le camarade lecteur, sur son blog Clopine te relate sa vie de famille, dans une maison idéale à la campagne, avec des animaux de compagnie et tout. Et moi, enfant du désordre, de la dérégulation familiale, de la pauvreté, de la pénurie, de la drogue et du terrorisme affectif, eh bien, tout ça me laisse, on le comprendra, rêveur.

 

L'autre jour, au travail, je me baladais donc sur son blog et puis je suis tombé sur ça. Un article qui date de juin dernier, mais je l'avais alors raté. Clopine raconte sa première (et dernière) « participation » à un « atelier d'écriture » tenu par un « écrivain-auteur-éditeur-gourmet-etc », à Paris si j'ai tout compris.

 

En gros, Clopine dit qu'elle s'est beaucoup ennuyée à ce pseudo-atelier, l'écrivain-auteur-éditeur censé l'animer s'étant contenté d'énumérer la liste des soi-disant célébrités culturelles contenue dans son carnet d'adresses. L'homme s'éclipsait régulièrement, laissant ses apprentis écrivains sur le carreau. D'écriture, il n'en a pas été question, ni même de littérature.

En vérité, tout le monde est venu pour tailler un simulacre de bavette mondaine.

Agacée, Clopine envoie une petite pique ô combien modérée en abordant, devant l'écrivain-auteur-éditeur, le prix de l'immobilier à Paris. Le local qui accueille l'atelier semble être un ancien atelier (un véritable atelier de travail celui-là, prolétaire), soigneusement réaménagé en lieu de pèlerinage bobo.Notre amie Clopine s'inquiète donc de «la pression immobilière qui devait s'exercer sur le lieu, inutilisé aujourd'hui ». La question ne plaît pas et Clopine constate vite que : « quand on possède ce genre d'endroit, dont le prix au mètre carré doit être un des plus élevés au monde, il est absolument inconvenant de parler d'argent ».

 

Déçue, Clopine s'en est finalement retournée chez elle.

On apprend tout de même que cet atelier d'écriture coûte la modique somme de 40 € par participant et par séance – voilà qui garantit un bon écrémage social, au cas où quelques pauvres hardis (et potentiellement subversifs) auraient eu l'audace de se risquer dans le sixième arrondissement de Paris.

 

« L'écrivain-auteur-éditeur-gourmet-etc » initiateur du cours d'écriture, c'est Eric Poindron. Avant de lire la mésaventure de Clopine, je ne le connaissais pas. D'ailleurs, si cette anecdote s'était limitée à elle-même, je n'aurais pas cherché plus loin. Mais il y a un problème. Il y a toujours un problème, et moi, Stoni, je suis là pour te les faire remarquer, camarade lecteur !

 

Le problème, c'est que ce goujat d'Eric Poindron s'est permis la familiarité d'envoyer chier Clopine dans les commentaires de son article !

Eh oui ! Il a eu connaissance de son blog, de son billet, et s'est attribué un bien drôle « droit de réponse » !

 

Et tu le sais, camarade-lecteur, j'ai des défauts.

Entre autres, je n'aime pas qu'on s'en prenne à une dame. Mon petit côté chevaleresque, je suppose. Une dame est une dame ! Il y a des choses qui ne se font pas !

 

 

 

STONI

DEFENSEUR

DE LA VEUVE

DE LA DAME

DU PROLETARIAT

ET ACCESSOIREMENT DE L'ORPHELIN

(surtout si l'orphelin est majeur et fort bien présenté)

 

 

 

L'intervention d'Eric Poindron est tellement malvenue et grossière (qui plus est truffée de fautes), je ne peux résister à la tentation de la retranscrire ici (tout en corrigeant les fautes). Quand Eric Poindron ne s'adresse pas à Clopine, il invective les lecteurs de son blog qui se sont aventurés à commenter l'article eux aussi (« La feuille », « Zoé »...).

Les mises en gras sont de moi.

Le commentaire original est visible dans son contexte ici.

 

 

 

 

"A propos de la présentation de l'atelier d'écriture d'Eric Poindron où Madame Clopine Trouillefou s'est plu à semer la Zizanie puis à raconter à sa vilaine manière (et dans le fond et dans la forme) et prendre en otage les participants :

Un démon à ma table et le lien : 

http://www.clopinetrouillefou.fr/article-un-demon-a-ma-table-recit-d-une-aventure-avortee-76375832-comments.html#anchorComment

 

Cette dame et son double - schizophrénique -  oublie de vous dire qu'elle n'a rien payé et qu'elle était invitée à découvrir afin de décider si elle souhaitait participer ou non. Et oui, que ça lui plaise ou non, quand on commence une activité, on s'engage et on s'y tient. Et je maintiens, toutes ses questions, à commencer par le prix de l'immobilier furent parfaitement stupides et lamentables. 

Autre petite rectification, en passant, on ne me prête pas ce beau lieu, mais je le loue. 

Et puis votre amie oublie de vous dire qu'elle s'est sauvée comme une voleuse, alors qu'elle était chaleureusement accueillie. Vous m'amusez, les uns les autres à vous cacher derrière vos murs. mais venez donc à l'atelier me dire en face tout ce que vous écrivez vilement. Lâcheté & compagnie... Soyez rassuré, je suis habitué aux donneurs de leçon de votre triste espèce. 

Je vous demanderai aussi de conserver les uns et les autres vos jugements péremptoires sur ma personne puisque vous ne me connaissez pas. Une première fois, ça ne m'amuse pas, la prochaine fois, ça va m'énerver. Et j'en profite pour vous rappeler que je vis dans la campagne profonde, sans voisins, et bien loin du milieu littéraire qui vous fait tant parler. 

Aux bons soins de Zoé : si ce texte est un régal(NDA : ledit texte est l'article de Clopine), arrêtez immédiatement d'écrire, car vous n'êtes pas faite pour ça, doux jésus !

Aux bons soins de La feuille charbinoise : vous êtes un cuistre doublé d'un hypocrite. Vous venez me lire pour mieux - et très mal - colporter. Vous apprendrez que cinquante personnes satisfaites valent mieux qu'une grincheuse et artiste à demi. 

Pour les autres : je n'ai jamais fait croire que j'avais inventé le mot : écrivant et tiens à vous préciser que j'emmerde copieusement Barthes et ses thuriféraires. J'ai simplement utilisé ce mot simple dans le sens d'un homme "écrivant", contracté en participe présent, comme on peut le faire avec "étudiant". 

Enfin, à tous, pas très joli, joli vos règlements de comptes dans mon dos, ça rappelle un peu les exécutions publics (oh ! PUBLIQUES), les dénonciations des "bons français" durant la seconde guère (oh ! GUERRE) et une mesquinerie propre aux écrivaillons ratéS.

Enfin, comme je sais que cette triste personne se fera un devoir de ne pas laisser le commentaire sur son mur, je l'adresse à chacun d'entre vous. Et demeure, MOI, à votre disposition pour bavarder et m'explique(R ?). Enfin je vous demande de cesser tout quolibet à mon égard. 

Eric Poindron, « semi-mondain boursouflé »

 

Commentaire n°9 posté par Eric Poindron le 23/07/2011 à 11h48"

 

 

 

Incroyable, mais vrai !

 

 

Résumons l'intervention dudit goujat sur le blog de Clopine.

 

Pauvre Ericou Poindronou ! L'article de Clopine l'a vexé (comme on dit en arabe : meskin) ! Avec une hargne déplacée d'écolier, il exprime son désappointement, sa déception et son sentiment de trahison !

 

Les « questions de Clopine sur l'immobilier » l'ont traumatisé et il le répète. Cet irascible bourgeois en tempête encore ! Ne jamais rappeler à un bourgeasse les privilèges de sa classe : ça le met dans de ces dispositions ! Un truc de ouf !

 

Ensuite, Ericou éprouve le besoin de se justifier, se fendant d'une phrase magique où il prétend vivre à la campagne, loin des mondanités, parmi les poules, avec un œuf frais chaque matin qu'il gobe tel un vrai fermier de la France Profonde (profonde dans ton cul).

 

Passant de la défense à l'attaque, Ericou donne ensuite des conseils d'écriture « aux uns et aux autres », conseils d'écriture qu'il ferait mieux d'appliquer à lui-même. Parce que la carrière littéraire d'Ericou est en train de sombrer– j'ai un peu regardé ce qu'il a fait de beau dans sa vie, le bougre. La page Wikipédia qui lui est décernée est, à elle seule, éloquente. Ses débuts ne sont guère trop honteux, mais désormais Ericou stagne chez de petits éditeurs mal distribués, méconnus,dont le monde se fout comme de l'an quarante. Même moi je suis plus connu que lui, c'est vous dire (au moins, on trouve mes bouquins dans la plupart des FNAC... ). Pire du pire, Ericou se présente comme « un journaliste » tandis que le pauvre homme anime une petite émission de jardinage sur France 3 Picardie (je trouve ça triste – franchement vous moquez pas c'est pitoyable, faut pas rire de ce genre de choses). En outre, Ericou n'existe que par facebook, où il entretient son mythe en ayant plusieurs milliers d'amis, public crédule prompt à gober qu'il est un grand éditeur et non moins grand écrivain trop inséré dans le milieu (genre c'est lui qui va t'introduire rue Sébastien-Bottin). C'est d'ailleurs uniquement grâce au réseau social qu'Ericou recrute des « participants » à son « atelier d'écriture » !

 

Pour conclure sa « réponse », Ericou part dans un délire contre Barthes et surtout TOUCHE LE POINT GODWYN en comparant Clopine aux collabos ! Bravo Ericou !

Il précise rester cependant disponible pour « bavarder » (après avoir insulté tout le monde, ouais, on a vachement envie de bavarder avec toi mec, y'a pas à chier toto), mais demande « de cesser tout quolibet à son égard ».

Ben Ericou, Stoni, lui, il va pas cesser ! FALLAIT PAS ME CHERCHER MON GARS !

 

 

 

Bref, je résume : si tu vas te présenter à « l'atelier d'écriture » d'Eric Poindron et que, par mégarde, ta gueule et tes questions lui reviennent pas, voire que tu as l'outrecuidance de rédiger un article à propos de ton expérience, sur ton blog, par la suite (je rappelle que la liberté d'expression est toujours autorisée en France, puisque je n'ai pas encore fondé ma dictature communiste – ce qui ne saurait tarder néanmoins), eh bien Eric Poindron t'envoie péter comme une merde ! Quelle admirable pratique des relations publiques !

 

Oh, Eric, sérieux. Ecoute, quand on est auteur, ou éditeur, ou journaliste, ou qu'on se prétend comme tel, on devient une personne publique. La contrepartie : on s'en prend plein la gueule pour pas cher, régulièrement.

Comme je ne suis pas chien, je vais te donner un conseil tiré de ma propre expérience : ne t'énerve pas publiquement ainsi à chaque fois que quelqu'un te critique. Ça te fait passer pour un gros con, franchement ! Moi non plus, je n'aime pas lire des critiques méchantes de mes livres, ou de ma personnalité. Mais un homme public doit assumer des responsabilités. Que tu t'en prennes à un (vrai) journaliste, ou un (vrai) critique, bon, pourquoi pas. Mais quand il s'agit d'un particulier qui tient un blog, vraiment, ce genre de réaction est complètement ridicule.

 

 

CEPENDANT...

Je souhaite montrer un exemple à ce butor : Max Dorra, dit Maxou, Parrain de Mon Blog. Voilà un homme, un vrai (et pourtant, Maxou est freudo-marxiste !).

Quand je l'avais tourné en dérision, Maxou avait répondu sur mon blog, mais avec sens de la classe et élégance.

 

Qu'Ericou Poindronou en sorte grandi !

 

 

 

 

 

 

 

LIRE LA REPONSE

D'ERIC POINDRON

A CE BILLET !

 

THE SUITE

 


 

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